15 ans après "La Tour Montparnasse Infernale", Eric et Ramzy reviennent jouer les débiles dans "la Tour 2 Contrôle Infernale" ! Le 2ème, 2 fois plus drôle?
Si vous vous demandiez comment les deux laveurs de carreaux de la Tour Montparnasse incarnés par Eric et Ramzy sont devenus aussi débiles, la réponse est là ! Car si la Tour 2 contrôle infernale est un remake du premier film, on pourrait aussi l’appeler: la Tour Montparnasse infernale : Origines.
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La Tour 2 contrôle infernale, l’histoire de deux pilotes avec le cerveau réduit en compote
Oui, l’intrigue du deuxième film se déroule avant celle du premier. Elle prend place à Paris, à «Aurly Ouest».
Dans ce préquel, les deux énergumènes incarnés par Eric et Ramzy ont des noms: Bachir Bouzouk (dont le r du prénom est muet) et Ernest Krakenkrick (dont le krick du nom est muet).
Ils ne sont pas bêtes de naissance, ils sont même à l’origine très brillants, grands pilotes de l’armée française. Mais à cause d’un accident au cours d’un test dans une centrifugeuse, leur potentiel intellectuel est fortement touché.
Devenus complètement gagas, ils ne peuvent alors plus exercer leur fonction. Ils continuent de travailler dans l’aviation, mais en tant que bagagistes à «Aurly Ouest».
Seuls rescapés d’une attaque terroriste du groupe «Moustachious» lors de leur premier jour de travail, la police va devoir compter sur ces deux employés ayant du mal à aligner deux mots pour déjouer l’attentat…
Toujours plus absurde !
Eric et Ramzy restent dans la lignée de ce qu’ils ont été dans la Tour Montparnasse infernale, usant de l’humour absurde tout au long du film.
Beaucoup de personnages sont repris: Marina Foïs (qui joue cette fois une secrétaire enceinte subissant les blagues misogynes de son supérieur), Serge Riaboukine est lui encore une fois un méchant. En nouveauté, on a Phillipe Katherine dans le rôle du chef des terroristes. Le décalage entre ce personnage doux et le rôle qu’il tient donne un rendu délibérément loufoque. Les choses ne sont pas logiques, se veulent complètement ridicules et le film ne ressemble à rien de ce qui se fait chez les autres, comme pour le premier. Ils en rajoutent même beaucoup, le duo joué ayant l’air encore plus abruti ! Peut-être doit on cela à la réalisation du film confiée cette fois à Eric, qui a joui de cette liberté en allant encore plus loin dans leur délire. Les amateurs du burlesque vont apprécier, autant que ceux qui avaient été déroutés par l’humour du premier film vont être encore plus perdus.