Actuellement en salles, le film catastrophe San Andreas surfe sur une vague à succès, les films de catastrophes naturelles. Retour sur "The Big One" et sur les ambitions du réalisateur Brad Peyton pour le film.
San Andreas s’inspire de la célèbre faille de de San Andreas: « The Big One » est le nom donné à un séisme dévastateur qui devrait survenir sur la côte ouest des États-Unis dans les trente prochaines années. Le réalisateur s’est inspiré du scénario catastrophe qui pourrait toucher la Californie et a eu pour ambition de réinventer le film catastrophe.
San Andreas: nouveau genre de film catastrophe
Dans San Andreas, Dwayne Johnson incarne un pilote d’hélicoptère qui doit sauver sa petite fille, alors que la faille de San Andreas s’ouvre et provoque un séisme de magnitude 9 en Californie. Cette fois, si le film surfe une fois encore sur nos peurs inhérentes, (catastrophe naturelles, tsunamis, réchauffement climatique tremblements de terre) un détail change la donne et l’éloigne de 2012 où Le Jour d’Après: la faille de San Andreas existe réellement et a de grande chance de s’ouvrir d’ici les trente prochaines années. Tout les californiens redoutent la catastrophe annoncée par tout les spécialistes et vivent la peur au ventre de voir la Californie détruite par le »Big One« . Ce séisme pourrait être d’une puissance supérieur à celui qui a ravagé récemment le Népal, et en Californie, les cours de survies sont enseignés dès l’école primaire et il est conseillé de stocker nourriture et eau chez soi. Si tout les californiens redoutent le Big One, ils jouent un peu à se faire peur, en témoigne la superproduction de 100 millions dollars qu’est San Andreas et qui semble t-il sera au rendez-vous.
San Andreas: le réalisateur voulait insuffler des « sentiments »
Quelles sont les différences entre les derniers films catastrophes vus au cinéma et San Andreas? selon les déclarations du réalisateur Brad Peyton lors d’une conférence de presse à Los Angeles, le scénario y est pour beaucoup: « Je voulais faire le film le plus spectaculaire possible et en même temps me focaliser sur une famille ». Les scènes spectaculaires seront donc au coeur de l’action, mais sans faire l’impasse sur les personnages: « J’étais frustré par le genre du film catastrophe » où l’on est emporté par les scènes d’action « mais où l’on ne ressent pas grand chose et je me suis assuré que les personnages étaient au coeur de chaque scène ». Tentative de renouveler le genre donc, il ne reste plus qu’a voir si le réalisateur a tenu son pari en allant découvrir San Andreas en salles!
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