Les vacances scolaires vont-elles être bientôt réduites ? C'est ce qu'a laissé sous-entendre le ministre de l'Education Nationale dans une interview au JDD.
Jean-Michel Blanquer veut-il s’attaquer à la durée des vacances scolaires ? « On doit se poser la question des vacances, qu’il s’agisse de l’été ou des vacances intermédiaires », a déclaré le ministre de l’Education Nationale dans une interview au JDD. En effet, la question du rythme scolaire ne change pas malgré les différentes équipes ministérielles qui changent fréquemment.
En détaillant les priorités qui doivent régir le travail du ministère de l’Education Nationale, le ministre est notamment revenu sur le question de la semaine de quatre jours et demi à l’école. Mais il en a aussi profiter pour glisser la question de la réduction de la période de vacances scolaires. Il a cependant tenu à préciser que cette éventualité n’est pas le fruit d’un engagement d’Emmanuel Macron sur la question. Mais cette idée semble séduire le ministre.
La priorité ce n’est pas les vacances scolaires mais le rythme des cours
La réforme des rythmes scolaires reste la priorité de Jean-Michel Blanquer. Ce dernier souhaite alléger cette question et trouver un dispositif équitable. Il rappelle qu’environ un tiers des villes est revenu à la semaine de quatre jours. La raison de ce retour des communes est purement et simplement une question d’économie. Au coeur de l’interview, il déclare que « nous devons avoir une approche pragmatique. Aucune étude ne montre la supériorité d’une formule sur une autre ».
Malgré tout, presque en tapant du poing, le ministre rappelle avant tout la priorité absolue de sa politique. « C’est de voir 100% des élèves réussir leur CP », déclare-t-il. Appuyant son argument sur le constat qu’actuellement, un enfant sur cinq sort de l’école primaire « sans savoir correctement lire, écrire, compter et respecter autrui ».
Des classes de CP divisées par deux à la Rentrée 2017
Si cette volonté est forte, c’est qu’elle est liée à une promesse du président de la République Emmanuel Macron. En effet, lors de la campagne, il avait notamment proposé de diviser par deux les effectifs de classe dans les zones d’éducation prioritaire renforcées. Une mesure qui va concerner 2 500 classes en France dès la Rentrée de septembre 2017. Une mesure qui laisse cependant planer quelques doutes sur les infrastructures disponibles et leur capacité à accepter la réforme. Ce à quoi le ministre déclare dans les colonnes du JDD: « Dans 70% des cas, les locaux permettent d’avoir deux classes. Ailleurs, deux enseignements interviendront ensemble dans la classe ».
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