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Université: un nouveau syndicat étudiant lancé par les dissidents de l’UNI

un nouveau syndicat étudiant voit le jour

Un nouveau syndicat étudiant à vu le jour pour cette rentrée universitaire 2015. Ce mouvement, la Cocarde étudiante, se rapproche des mouvances de droites et d'extrême droite, de plus en plus présentes au sein des associations étudiantes.

Afin de défendre les étudiants, un nouveau syndicat à vu le jour en milieu de semaine dernière, la cocarde étudiante. Mais ce mouvement, créé à partir d’anciens membres de l’UNI mécontents, est fortement politisé. Car c’est surtout des étudiants de la droite souverainistes qui ont revendiqué la création de ce syndicat. Ils feront donc leur présentation officielle le 4 septembre 2015 prochain et se présenteront selon leurs mots, comme le « nouveau syndicat étudiant ». Baptisé la Cocarde étudiante, il se composera en seize sections réparties depuis mai 2015.

Un syndicat indépendant de tous partis politiques, mais…

L’origine de ce nouveau syndicat se trouve dans les dissidents des étudiants de l’UNI et des Républicains de la ville de Pau et de Panthéon-Assas. Elu président du syndicat, Maxime Duvauchelle explique dans les colonnes du journal La Croix: « L’UNI c’est Les Républicains, or ni Les Républicains ni Nicolas Sarkozy ne représentent les idées gaullistes. Nous sommes des gaullistes sociaux, nous ne sommes pas des ultra-libéraux ». Mais un syndicat ne doit-il pas être indépendant de toute idéologie des partis politiques ? L’homme répond simplement : « La condition sine qua non pour défendre les étudiants, c’est d’être indépendant de tout parti politique. Par souci d’indépendance, j’ai démissionné des Républicains et de La Droite populaire ».

Le FN de plus en plus présent sur les bancs de la fac

Même si Maxime Duvauchelle affirme ne pas être lié aux partis politiques, l’originalité de l’organisation est tout d’abord de vouloir rassembler les étudiants sympathisant de la mouvance Républicaine ou Frontiste. Selon ses chiffres, les adhérents de son syndicat sont « 40 % de non-encartés, 20 % de Républicains, 20 % de Debout la France et 20 % de FN ». Le FN d’ailleurs, devient très présent dans les groupements étudiants. Par exemple, depuis le 31 août 2015, des étudiants de Science Po Paris qui se disent « marinistes », cherchent à recueillir 120 parrainages qui sont nécessaires à la reconnaissance du FN dans l’enceinte de l’université.

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