La Sorbonne vient de lancer une campagne de sensibilisation contre le harcèlement sexuel au sein de ses universités
L’Université Sorbonne Paris cité (USPC) a lancé récemment une campagne de sensibilisation contre le harcèlement sexuel dans les universités. Il s’agit d’une première dans un établissement supérieur de France.
Mettre en avant un phénomène de plus en plus courant
8 entités sont concernées par cette campagne de sensibilisation : la Sorbonne-Nouvelle, Paris Descartes, Paris Diderot, Paris XIII, l’Inalco, Sciences Po, EHESP et le CNRS. La Sorbonne, souhaite en effet dénoncer le harcèlement sexuel au sein des établissements scolaires. Que ce soit entre étudiants ou entre enseignants-chercheurs, tout le monde est visé par la campagne qui a d’ores et déjà débuté à l’USCP. Un dispositif d’accompagnement des victimes accompagnera cette campagne de sensibilisation. En effet, il est estimé que 72% des victimes de harcèlement en tout genre préfère ne pas en parler. Le but principal sera donc d’inviter les étudiants de la Sorbonne à parler de leurs expériences.
Une campagne contre le harcèlement d’une durée d’un an
En s’appuyant surtout sur des messages diffusés sur les réseaux sociaux, la campagne de sensibilisation au harcèlement sera expérimentée durant une année scolaire complète. Durant toute cette période, un psychologue sera mis à disposition de chaque victime dans plusieurs établissements scolaires supérieurs. En plus du psychologue offert gracieusement par l’USCP, la Sorbonne fournira également au besoin un accompagnement juridique en cas de dépôt de plainte. Le président de l’université Sorbonne paris cité, Jean-Yves Mérindol, souhaite avant tout que ses établissements soit un exemple. « Toutes les rumeurs ne sont pas vraies, mais le harcèlement sexuel est une rumeur vraie » a-t-il déclaré.
L’association C.L.A.S.H.E.S, (collectif de lutte anti-sexiste et contre le harcèlement dans l’enseignement supérieur), est également partenaire de ce dispositif. Selon le code de procédure pénal, le harcèlement sexuel est passible de 30 000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement. Ce fléau est donc pris très au sérieux par la Sorbonne qui tente d’éradiquer ce phénomène dans ses établissements.
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