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Université: une étudiante arrêtée dans l’affaire des tags anti-police

Université: une étudiante arrêtée dans l'affaire des tags anti-police

Une étudiante a été arrêtée pour les tags anti-police découverts à l'université de Paris. Cette affaire avait déclenché une vague de polémiques.

L’affaire avait fait du bruit. Peu après l’agression de policiers à Viry-Châtillon dans l’Essonne, des tags anti-police avaient été découverts sur les murs de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cette affaire avait donc été rapportée par le syndicat policier Alliance et avait interpellé les ministères de l’Intérieur et de l’Education Nationale. Une enquête avait été lancée par l’intermédiaire de la police et de l’université pour trouver les coupables.

Une étudiante en philosophie a été arrêtée

Mercredi 26 octobre au matin, une étudiante en philosophie a donc été interpellée. Une information dévoilée par France Info. Celle-ci ayant été confirmée par une source policière au Figaro peu de temps après. « Une étudiante en philosophie a été interpellée et placée en garde à vue », a expliqué la police judiciaire de Paris.

La jeune femme est soupçonnée d’être l’instigatrice des quatre tags anti-police. Tous ont été découverts sur à l’intérieur de l’université Pierre-Mendès France, dans le 13ème arrondissement de Paris. Les photos publiées sur la page Facebook du syndicat de police avaient dévoilé les slogans dans les couloirs de la fac. « Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort » était-il écrit. Ou encore « J’ouvre une bouteille à chaque fois qu’ils ferment le cercueil d’un flic ».

Une autre université taguée quelques jours après

Le commissariat du 13ème arrondissement avait pu constater les faits. Le parquet avait alors confié une enquête préliminaire à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Dans cette affaire, Bernard Cazeneuve avait annoncé qu’il portait plainte au nom de son ministère. Il considérait que ces tags étaient « constitutives d’apologie de crimes contre des policiers ». L’université lui avait emboîté le pas. Le président avait déclarait que des « messages intolérables à l’encontre des fonctionnaires de police laissés sur ses murs. Ces messages sont aux antipodes des valeurs qu’elle défend ».

En conséquence, Thierry Mandon et Najat Vallaud-Belkacem avaient demandé au recteur de l’Académie de Paris de prendre des mesures. « Les sanctions contre les auteurs de ces faits dès que ceux-ci seraient appréhendés », ont déclaré les deux ministres.

Dans un contexte où les policiers se mobilisent de plus en plus contre les violences à leur égard, ces tags ont fait polémique. Surtout qu’une autre inscription avait été découverte à l’université Paris VI Pierre-et-Marie-Curie à Paris quelques jours plus tard. Une enquête a aussi était ouverte.

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