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Sondage: 70% des employeurs ne sont pas satisfaits du niveau d’orthographe des étudiants

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Une étude vient de démontrer que les recruteurs n'étaient pas satisfait de l'orthographe des étudiants

Une étude du « Projet Voltaire » concernant les étudiants et l’orthographe vient d’être publiée ce jeudi 27 mai. Résultat, plus de 70% des recruteurs ne sont pas satisfaits de l’orthographe des étudiants qui postulent pour leurs entreprises.

71% des recruteurs prêtent attention à l’orthographe sur les réseaux sociaux

C’est à travers le curriculum vitae et les lettres de motivation que les étudiants envoient dans le but de trouver un stage ou un job d’été que les recruteurs se rendent comptent des lacunes en orthographe de leurs candidats. Dès lors, les recruteurs considèrent en grande majorité que la non maîtrise de l’orthographe constitue un motif de non sélection rédhibitoire. Selon l’étude réalisée par le « projet Voltaire, » ils sont en effet « 81% à considérer que l’absence de maîtrise d’orthographe est un obstacle pour retenir la candidature d’un cadre. » 71% des employeurs vont même plus loin et affirme que « les fautes d’orthographe sur les réseaux sociaux leur feront perdre des points. » Concernant les étudiants en particulier, « 70% des recruteurs considèrent que le niveau des étudiants en compétences orthographiques, lexicales et grammaticales est moyen, voire faible. » Un chiffre inquiétant qui démontre un laisser aller des étudiants.

Les femmes meilleures en orthographe

Le « projet Voltaire, » à l’initiative de l’étude, ne s’est pas seulement focalisé sur les étudiants et les recruteurs. La recherche s’est également penchée sur l’orthographe des Français de manière générale. Dès lors, un premier élément s’est détaché. Les femmes seraient en effet meilleures que les hommes en orthographe. Selon l’étude, 45% des femmes maîtrisent les 140 règles d’orthographe courantes, contre 41,5% des hommes.
S’agissant des trois règles les plus difficiles à apprendre et les moins respectées par les hommes comme les femmes, la palme revient indéniablement au temps du futur et du conditionnel. Vient ensuite la conjugaison du participe passé avec l’auxiliaire avoir, suivi par le choix du temps après la conjonction «si».

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