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Université: le gouvernement recule sur la sélection à l’entrée

Sélection à l’université: le gouvernement reporte sa légalisation

Dès le vendredi 20 janvier, les lycéens sont appelés à s’inscrire sur le site APB afin de renseigner leurs voeux post-bac. Mais gare à la sélection.

C’est dès ce vendredi 20 janvier que les 700 000 élèves de Terminales vont devoir s’inscrire sur la plateforme APB. APB c’est le site où les lycéens peuvent renseigner leurs voeux de formation pour les études supérieures.

APB et tirage au sort

Selon les prévisions du gouvernement plus de 700 000 élèves entrent en Terminale cette année. Parmi eux une majorité se dirigera sans doute vers des études supérieures à l’université. Depuis plusieurs années, les universités subissent d’ailleurs cette vague de nouveaux étudiants.

Les universités ont donc commencé à faire le tri en parallèle à APB. Après le tri géographique et en fonction du premier voeu exercé, les universités organisent un tirage au sort. Cela permet ainsi de désigner les élèves qui auront accès aux dernières places disponibles sur les bancs de la fac.

Cette pratique est extrêmement controversées. Plusieurs lycéens refoulés, parmi les 3500 concernés, à l’entrée à l’université par ce biais ont porté plainte. Mais dans les tribunaux administratifs, aucune base légale ne permet de rendre un jugement.

Le gouvernement veut légaliser la sélection

Le gouvernement a donc lancé l’idée de légaliser la sélection à l’université. Mardi dernier le Conseil national de l’Enseignement supérieur avait inscrit à l’ordre du jour l’examen de ce projet. Le but était de rédiger l’arrêté qui entérine la sélection à l’université.

Seulement voilà, rien n’a été présenté mardi 17 janvier. Le gouvernement veut ouvrir le dialogue avec les représentants de l’université, opposés à la sélection selon Le Monde.

Pour le moment donc il s’agit d’un recul du gouvernement sur la question de la sélection à l’université. Et si les représentants des universités réussissent à obtenir gain de cause, elle pourrait ne jamais être arrêtée.

Ce qui laisseraient un dixième des lycéens qui se présentent à l’université sans le moindre recours contre cette pratique. Surtout dans les licences qui sont les plus prisées que sont les STAPS et la psychologie.

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