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Santé: 54% des étudiants ne mettent pas systématiquement un préservatif !

Santé 54% des étudiants ne mettent pas systématiquement un préservatif !

Contraception, pilule du lendemain, préservatifs et IVG : où en sont les étudiants et lycéen(ne)s ? La SMEREP mène l'enquête !

Les études(1) conduites par Opinion Way pour la SMEREP sur le comportement des étudiants et lycéens en matière de sexualité et de contraception mettent en lumière une situation disparate et un besoin d’accompagnement.

Recours à la « pilule du lendemain » : en forte hausse chez les lycéennes

Selon l’étude de la SMEREP, 37% des étudiantes ayant déjà eu un rapport sexuel ne prennent pas de pilules contraceptives. Et elles n’ont pas le réflexe préservatif. Les différentes enquêtes de la SMEREP montrent que, concernant les étudiantes en général, la proportion d’utilisatrices de la pilule contraceptive est en baisse constante, passant de 64% à 51% entre 2009 et 2017.

Les raisons évoquées sont multiples. Les étudiantes expliquent à hauteur de 46% qu’elles ne prennent pas de pilule contraceptive. Car elles n’ont pas de rapports sexuels ou qu’elles se protègent par un autre moyen de contraception (33%) comme avec un préservatif. Près de 20% des étudiantes invoquent un impact négatif de la pilule contraceptive sur leur santé.

Parmi les étudiantes françaises ayant eu des rapports sexuels, 40% d’entre elles déclarent avoir déjà eu recours à la contraception d’urgence (« pilule du lendemain »). Dont 11% y ont eu recours 3 fois ou plus.

Si l’on fait un focus sur l’Ile-de-France, près d’une étudiante sur deux déclarent avoir déjà eu recours à la contraception d’urgence, proportion passant de 18% en 2011 à 45% cette année. Les lycéennes françaises, elles, sont 34% à avoir déjà fait appel à la pilule du lendemain (dont 13% y ont eu recours 2 fois), contre 20% l’an passé.

Interruption Volontaire de Grossesse : des chiffres en léger recul

L’étude montre également que 6% des étudiantes françaises ont déjà eu recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Elles ont des rapports sans préservatif. Concernant les lycéennes, elles sont 7% à déclarer avoir déjà pratiqué une IVG. Si l’on fait un focus sur l’Ile-de-France, ce sont 5% des lycéennes qui ont déjà eu recours à une IVG, contre près de 10% l’an passé.

Plus de la moitié des étudiants ne porte pas systématiquement de préservatif

Enfin, l’enquête SMEREP montre que 54% des étudiants français ne mettent pas systématiquement un préservatif lors d’un rapport sexuel. Résultat surprenant, ils sont 20% à déclarer ne pas savoir bien mettre un préservatif. Les lycéens français quant à eux, sont 37% à déclarer ne pas mettre systématiquement un préservatif lors d’un rapport intime. L’utilisation du préservatif n’est donc pas un réflexe chez les jeunes.

N’oubliez pas, pas de sexe sans préservatif si vous ne voulez pas avoir de mauvaise surprise.

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