Les Français sont favorables au retour de l'uniforme pour la Rentrée 2017. Mais pour ce qui est du post-bac, cela ne semble pas une priorité.
C’est presque un marronnier qui revient à chaque rentrée scolaire. L’uniforme ne fais pas exception pour cette Rentrée 2017. L’Ifop, l’institut de sondage, a réalisé une étude concernant l’école. Publié le 23 juillet sur le JDD, l’enquête a interrogé 9 360 personnes selon la méthode des quotas. Selon 52% d’entre eux, l’école doit être un lieu de « transmission des connaissances et des savoirs ». D’ailleurs ces derniers se sont montrés favorables à près de 13 réformes sur les 14 déjà approuvés par le gouvernement.
Un retour à l’uniforme ou à l’école des années 60?
Selon le sondage, la tenue vestimentaire est au centre des préoccupations des Français. En effet, comme un retour en arrière, ils sont 56% à approuver l’uniforme obligatoire en primaire et au collège. Une vision de l’école qui ressemble à celles de nos grands-parents. Car pour aller plus loin, 63% des sondés sont même favorables à la mise en avant du latin et du grec dans l’éducation. 62% pensent que l’enseignement de l’histoire et de la philosophie des religions doit intervenir dès le collège.
Le retour à l’uniforme ne fait pas parti des priorités de l’Education Nationale. Si cette pratique est encore en vigueur dans certains établissements privés en France, elle n’est pas du tout un objectif dans le public. Notamment depuis le retrait de la blouse dans les établissements scolaires en 1968. Malgré tout, le système éducatif français n’a jamais réellement eu une politique d’uniforme dans le milieu scolaire.
APB et l’université pas une priorité malgré la Rentrée 2017
Autre changement souhaité par les Français au coeur de ce sondage, c’est la modification du baccalauréat. En effet, les sondés sont favorables à 80% à mettre en place le principe du contrôle continu. Proposition déjà évoquée par le Premier ministre Edouard Philippe. Malgré tout, les Français ne semblent pas réellement concernés par le passage aux études supérieures. En effet, aucune réforme concernant la plateforme APB n’a été évoqué selon LCI.
Pourtant, encore 65 000 candidats sur APB n’ont pas de réponse pour la rentrée 2017. Si les Français ne semblent pas l’instaurer comme une priorité dans ce sondage, ce n’est pas le cas du gouvernement. En effet, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieure souhaite déjà mettre fin au tirage au sort. Des discussions sont même prévues avec les acteurs de l’université française. Le but étant d’instaurer des prérequis à l’accès à l’université.
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