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Présidentielle 2017: l’enseignement supérieur ne fait pas parti des priorités

Présidentielle 2017: l'enseignement supérieur ne fait pas parti des priorités

L'enseignement supérieur français peine à convaincre. En effet, selon un sondage, les électeurs pensent qu'il est important mais pas une priorité.

C’est pourtant une priorité sur la question de l’avenir et du chômage des jeunes. Pourtant une étude du cabinet Elabe, publiée le 9 mars dernier, explique que seul 20% des Français pensent que l’enseignement supérieur doit être une priorité. Une priorité pour qui ? Pour le futur président de la République. Ils sont même près de 72% a penser qu’il s’agit d’un « sujet important mais non prioritaire ».

L’enseignement supérieur est important mais pas une priorité

Cela dit, 55% des sondés estiment que la qualité de l’enseignement supérieur s’est dégradé depuis une dizaine d’année. Cette étude réalisée par Elabe a été produite à la demande de la Fédération des établissements d’enseignement supérieur d’intérêt collectif (Fesic). Une étude réalisée auprès de « 1 000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus ». Elle concerne exclusivement l’enseignement supérieur français.

Cette étude explique aussi la vision de l’enseignement supérieur français chez les électeurs. Ils sont d’ailleurs 57% à penser que les formations proposées dans les cursus ne sont pas adaptées à la demande des entreprises. Ils sont même 55% à penser que le système de l’enseignement supérieur français est inégalitaire en fonction des classes sociales et des cursus.

Il faut insérer les jeunes dans la vie professionnelle

Malgré tout, ils sont 69% à penser que l’accès aux études est important pour l’ouverture sur le monde et sur l’esprit. Allant même jusqu’à 87% lorsqu’il s’agit d’affirmer que l’enseignement supérieur est capitale pour la recherche en France. Ils sont même près des trois-quarts des sondés à penser que les formations françaises sont de bonnes qualités.

Selon Elabe les priorités des Français sur le sujet sont l’intégration des néo-diplômés dans le monde de l’entreprise. Mais aussi le « financement des études et le caractère trop théorique des enseignements dispensés ». Pour ce qui est de l’augmentation du budget de l’enseignement supérieur, les Français y sont favorables. Allant même jusqu’à 86% à estimer que ces dépenses publiques sont « justifiées et utiles pour la société française ».

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