Des heurts ont éclaté devant le Parlement d’Afrique du Sud ce mercredi alors que le ministre des Finances venait remettre le projet budgétaire du pays.
Ils réclament une université gratuite. Des centaines d’étudiants sont venus manifester devant le Parlement d’Afrique du sud pour contester l’augmentation des frais universitaires. Le ministre des Finances devait tenir un discours sur le budget du pays.
Manifestations devant le Parlement
Le ministre des Finances sud-africain Pravin Gordhan a présenté le budget du pays mercredi devant le Parlement dans la ville du Cap. Pendant ce temps devant le bâtiment des heurts ont éclaté entre des manifestants et les forces de l’ordre.
Pourtant quelques minutes avant son discours Pravin Gordhan était allé à la rencontre de manifestants. Il s’agissait d’étudiants venus réclamer la baisse des frais d’inscription à l’université.
Les étudiants avaient alors remis au ministre un mémorandum selon RFI contenant leurs revendications. Leur objectif est d’obtenir une scolarité gratuite pour les populations défavorisées du pays qui n’ont donc pas accès à l’enseignement supérieur.
Les étudiants souhaitent une scolarité gratuite
Des centaines d’étudiants s’étaient réunis devant le Parlement pour manifester contre l’augmentation des frais d’université souhaitée par le gouvernement.
Depuis plusieurs jours les manifestations se poursuivent. Mais face au silence du gouvernement, les scènes d’émeutes sont courantes dans les rues de Johannesburg.
Trois universités sont au coeur de la révolte étudiante. A Wiitwatersrand, l’université du Cap et de Rhodes University les étudiants manifestent pour la gratuité des frais d’inscription.
Des tensions cristallisées depuis plusieurs années
En effet déjà l’année dernière le gouvernement prévoyait l’augmentation de 10% des frais universitaires. Suite à de violentes manifestations il avait dû faire marche arrière. Mais cette année, face à la colère des étudiants le gouvernement s’enferme dans le silence.
Résultat les confrontations entre étudiants et forces de l’ordre se sont multipliés. Les manifestants dénoncent des prix trop élevés. D’après eux cela instaure un système d’élite au détriment des populations les plus pauvres, en général les Noirs.
En Afrique du Sud les débats sur les frais d’inscription à l’université se sont cristallisés autour de la question de l’égalité Blancs/Noirs. Pour certains, comme l’explique Le Figaro, ces tensions sont le résultat de frustration dues à l’Histoire du pays.
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