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Maladie de Lyme: une élève de prépa menacée d’expulsion par son lycée

Maladie de Lyme: une élève de prépa menacée d’expulsion par son lycée

Amélie est une jeune fille comme les autres. Mais elle a contracté la maladie de Lyme cet été et son lycée la menace d'expulsion.

Amélie est handicapée. Cet été la jeune femme a contracté la maladie de Lyme qui rend difficile ses déplacements. Pour aller au lycée Amélie marche avec des béquilles et quand elle est trop fatiguée vient en fauteuil roulant.

Face au handicap d’Amélie le lycée refuse de coopérer

Amélie a de plus en plus de mal à marcher. La maladie de Lyme qu’elle a contractée cet été atteint ses fonctions motrices au point qu’elle utilise parfois un fauteuil roulant pour se déplacer.

Seulement les cours qu’elle suit au lycée Molière dans le 16eme arrondissement de Paris se situent dans les étages du bâtiment. L’étudiante en prépa lettres classiques se retrouve donc dans l’impossibilité de suivre les cours.

La direction du lycée lui a donc proposé de la transférer vers un autre établissement. Le lycée Monet qui accueille des élèves en prépa lettres modernes. Les camarades de classe d’Amélie et ses professeurs sont outrés par la décision de l’école.

Ils se sont donc mobilisés depuis le début de la semaine pour infléchir la décision de la direction. Mais la direction estime qu’il est difficile de mettre en oeuvre des travaux dans ce vieux bâtiment.

Elèves et associations mobilisés pour soutenir Amélie

Après une réunion avec le Rectorat, la direction du lycée Molière a d’ailleurs convoqué un architecte. Il expliquera pourquoi il était difficile d’entreprendre le moindre aménagement dans le lycée.

Pourtant, les élèves ont trouvé une solution simple au problème d’Amélie : déplacer les cours au rez-de-chaussée. Il ne s’agit donc pas d’un problème technique. Mais là encore la direction refuse de faire le moindre effort.

Une situation que beaucoup des camarades d’Amélie ne comprennent pas. Surtout que la jeune femme fait partie des meilleurs élèves de sa classe.

Interrogée sur RMC, Amélie témoigne : « Je n’ai subi aucune discrimination de la part des élèves, mais de ceux qui représentent l’État »

L’affaire pourrait se terminer devant les tribunaux

Amélie refuse de perdre espoir d’obtenir gain de cause. L’étudiante est soutenue par ses camarades et ses professeurs mais également des associations telles que la Ligue des Droits de l’Homme.

L’Association des Paralysés de France (APF) citée sur le site Handicap.fr dénonce le « summum de la bêtise humaine ». L’APF a déjà déclaré qu’elle soutient les parents d’Amélie qui ont pris contact avec un avocat.

Une plainte contre le lycée a été déposée pour discrimination et l’APF appelle la ministre de l’Education nationale à réagir très vite.

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