Hier jeudi 16 mai se tenait une journée exceptionnelle dédiée à la lutte contre le tabagisme du côté de l’université Champollion, dans le cadre de la journée mondiale sans tabac. Avec à la clef, des débats fumeux
Face aux légions de nos jeunes qui se noircissent les poumons à grand renfort de nicotine, on ne pourra pas accuser le centre universitaire de formation et de recherche Jean-François-Champollion d’être resté les bras ballants.
En effet, la journée d’hier a plutôt ressemblé là-bas à un branle-bas de combat.
Et pour cause : pas besoin de chercher bien loin pour apprendre que 40 % des 16-25 ans fument des cigarettes de façon régulière, à en croire les chiffres du Comité National contre le Tabagisme. Le bilan national est encore plus lourd, avec pas moins de 730 000 morts liés au tabac chaque année.
Opération «Champollion Albi sans tabac»
Raison de plus de mettre le paquet pour les autorités administratives de l’université Champollion qui ont ouvert leurs portes à une unité quasi au complet de tabacologie-addictologie venue spécialement de l’hôpital d’Albi, situé non loin. Intitulé «Champollion Albi sans tabac», l’événement a eu lieu toute la journée d’hier dans le hall Jean Jaurès du campus.
Parmi le personnel mobilisé de nombreux stagiaires psychologues comme des titulaires, des docteurs, des diététiciens et des infirmières qui sensibilisent les étudiants aux risques liés à la consommation de tabac et les nombreuses parades existantes pour la combattre.
Conseils sur la consommation et mesure du souffle
C’est ainsi qu’ont été organisés plusieurs tables rondes avec des conseils aidant à perdre son accoutumance en veux-tu en voilà et même des ateliers d’activités physique tout comme la possibilité de se procéder à des mesure du volume expiratoire expulsé par les bronches, à l’aide de débitmètres de pointe mis à disposition des étudiants.
Le thème de cette année était celui du décryptage des stratégies marketing des industries du tabac à destination de leur plus jeune clientèle. Avec des clefs pour être à même d’être toujours plus vigilant vis-à-vis d’un packaging un peu trop sexy et d’infos habilement dissimulées.
T.C.
Source : ladepeche.fr
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