Des étudiants d'Harvard se sont fait écraser dans une compétition de débat par des prisonniers d'une prison de l'Etat de New-York.
David contra Goliath, cette histoire y ressemble en tout point exceptée une chose, il n’y a pas de violences. Cette victoire, ce sont des prisonniers d’une prison d’Etat des Etats-Unis qui ont battu l’une des meilleurs équipes de concours de débats, celle de l’université d’Harvard ! Cette information dévoilée dans le Wall Street Journal explique que trois hommes incarcérés pour des crimes avec violence se sont assis sur la scène de la prison de haute sécurité de l’Eastern New York Correctional Facility, dans la région de Catskill face à trois étudiants de Harvard. L’affrontement a eu lieu sur le thème : « les écoles publiques américaines devraient pouvoir refuser l’inscription d’élèves sans papiers ».
Des arguments incroyables et pleins de sens
Charger de défendre cette idée, les prisonniers ont expliqué que les écoles fréquentées par de nombreux enfants dans cette situation ne sont en fait que des lieux de rendez-vous sans véritable fonction d’enseignement. Les appelant usines à échec scolaire, ils ont aussi fait part des classes surchargées et aux financements insuffisants. Une fois ces conditions réunis, ils ont insisté sur le fait que les écoles publiques ne pouvaient donc pas les accueillir, et devaient obtenir l’aide d’écoles mieux dotées en infrastructures et qui proposeraient un apprentissage de meilleure qualité.
Murders & thieves – meet prison inmates who crushed #harvarddebate team
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— Andre Senior (@13AndreSenior) 8 Octobre 2015
Les étudiants d’Harvard n’ont pas su quoi répondre
Les Etudiants de la prestigieuse université ont donc eu du mal à réfuter car ils ont été déclarés perdant par les juges. Les prisonniers, eux, ont intégré un cursus de la Bard Prison Initiative (BPI), un programme créé en 1999 qui permet à des détenus de suivre des cursus académiques durant leurs peines de prison. Un succès incroyable car seulement 2% de prisonniers passés par ce système qui retournent en prison. Pour le fondateur de la BPI, « ce que symbolise de plus important la réussite de nos élèves, c’est que nous pouvons faire beaucoup mieux pour l’éducation de tous aux Etats-Unis », a-t’il confié au Huffington Post.
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