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Etudes: les banques se font la guerre pour arracher le marché des étudiants

banques arrachent les étudiants pour les prêts

Avec 60 000 prêts chaque année, les étudiants intéressent fortement les banques qui rivalisent d'ingéniosité pour attirer ces nouveaux clients sur le marché de la consommation. Mais à quel prix ?

Et si l’avenir des banques, c’était les jeunes. En effet, alors que la crise fait chuter les demandes de prêts, les différentes enseignes bancaires décident de se tourner vers le prêt étudiant, un marché capital pour eux. Ces emprunts, principalement destinés à payer des logements et les inscriptions sont une grande part de leur marché. C’est même devenue une véritable guerre. La raison ? C’est le seul moyen, autre que le crédit financier, qui attire de moins en moins en monde, à pouvoir conquérir de nouveau clients. C’est donc une bataille à ne pas perdre.

Une guerre avec des prix qui battent toutes concurrence

Si bien qu’au final, l’étudiant devient un investissement. C’est le nouveau client qui fait sa première expérience. Bien se placer est donc une importance pour les banques, d’où les taux d’intérêts faibles sur les crédits bancaires étudiants. Si bien que la Société Générale a décidé de taper fort avec un crédit à 0%. Elle propose, jusqu’au 31 octobre, un prêt de 1 500 € au taux de 0% pour les étudiants de 18 à 29 ans et apprentis de 18 à 24 ans. Ce prêt est remboursable en 24 mensualités avec la possibilité d’un remboursement anticipé possible à tout moment sans frais. Une bataille que tente aussi de remporter la Caisse d’Epargne qui offrait un taux de 1,90% en 2014, contre 0,90% pour 2015. Des montants importants sont d’ailleurs proposés, l’étudiant pouvant emprunter jusqu’à 45 000 euros selon les chiffres dévoilées par BFMTV.

Un surendettement de la jeune génération

La Banque Populaire, Le Crédit Lyonnais, le Crédit Agricole… Toutes les banques tentent de s’aligner. Mais un problème se pose. Si les étudiants commencent à emprunter dès leurs arrivée sur le marché de la consommation avant même de devenir des consommateurs, cela risque de causer un surendettement massif des jeunes générations. Chaque années, ce sont près de 60 000 prêts étudiants qui sont attribués pour un montant moyen de 15 000 euros selon BFMTV.

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