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Etats-Unis: le viol de plus en plus commun sur les campus

Etats-Unis: le viol de plus en plus commun sur les campus

Aux Etats-Unis, les viols sur les campus sont de plus en plus fréquent. Mais le système de surveillance semble être en passe de disparaître.

Le rapport date de 2014. Mais en trois ans les choses n’ont pas réellement changé. Cette année là, le vice-président Joe Bidden alarme les américains sur les viols dans les campus. L’étude montrait qu’une étudiante sur cinq avait été victime d’une agression sexuelle ou d’un viol. Un acte qui intervient lors des quatre premières années sur un campus. Une enquête qui prenait un sens encore plus dramatique en constatant que seul 12 % de ces actes étaient dénoncés. De nombreuse plaintes sont en effet mises de côté par leurs universités. Des crimes semblent de plus en plus sans sanction faute de découragement.

Un problème que Barack Obama avait décidé de résoudre. Il avait notamment placé 55 universités sous surveillance fédérale. Princeton, Harvard… des établissement prestigieux. Du fait de leur relais international et de leur fabrication de l’élite, de tels actes peuvent parfois être mis sous couvert par de multiples pressions. Si le viol sur les Campus faisait parti intégrante de la politique Obama, ce n’est pas le cas de l’administration Trump. Ce dernier souhaite mettre fin à cette surveillance.

Une surveillance bientôt inexistante sur les campus

Mais cela n’est pas du goût de 118 étudiants. Hommes et femmes se rejoignent pour écrire une lettre à leur président. La demande est simple, ne pas enlever cette surveillance. « A partir du moment où nous avons été violés ou avons subi une agression, on se demande toujours qui nous protège. Ensemble, nous représentons des centaines de cas de défaillance institutionnelle du système universitaire », explique la lettre traduite par Auféminin.com. Ajoutant que « l’institution nous a trahis en forçant beaucoup d’entre nous à quitter l’école ».

Serait-ce une question de lobby cette décision de Trump ? Nous vous demandons d’écouter la voix des étudiants et des survivants plutôt que celles des avocats des universités et lobbyistes », explique la lettre. En effet, on sait que les Etats-Unis est un pays où les lobbys sont extrêmement puissants, comme la NRA sur la question des armes à feu. Les Campus sont en effet condamnés à débourser de grosses somme en cas d’infraction de ce type.

Trump ne semble pas écouter les plaintes

« Nous ne pouvons pas imaginer un ordre du jour politique plus cruel que celui qui retirerait à des étudiants vulnérables une protection. D’autant plus si cela vient de l’administration d’un homme qui a été à plusieurs reprises accusé ouvertement de violences sexuelles », continuent les auteurs. Donald Trump a souvent été mis en confrontation avec des accusations pour des violences sexuelles et ses propos sexistes déplacés. Mais on a des doutes sur les actions de Trump qui semble surtout chercher à détruire le travail de l’administration Obama.

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