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ESEM FRANCE: l’alternative pour les études médicales en France

En 2017, de trop nombreux étudiants se voient encore interdire l’accès aux études médicales. Focus sur la solution proposée par l’ ESEM France-CLESI

Médecine générale, médecine dentaire, kinésithérapie, pharmacie et maïeutique, ces différents domaines d’enseignements sont contrôlés par un numerus clausus. Il a été instauré en 1971, dont la légitimité est aujourd’hui maintes fois remise en cause.

Un rêve inaccessible !

Le numerus clausus, ou la bête noire des étudiants inscrits en première année de médecine. C’est ce “nombre fermé” qui régule chaque année, au terme d’un concours éprouvant, le nombre d’étudiants qui pourront accéder à la deuxième année d’études de médecine générale. Ou de ses autres spécialités, comme la médecine dentaire, la pharmacie ou la kinésithérapie.

Critiqué pour ne plus répondre correctement aux besoins de notre siècle, et donné comme l’un des responsables de la croissance des déserts médicaux en France, le numerus clausus et son célèbre “concours de la PACES” recale chaque année plus de 80% des étudiants. Alors contraints de redoubler, de se réorienter. Ou pour beaucoup, de s’expatrier pour avoir une chance de suivre des études médicales dans un pays voisin. Ces étudiants privilégient bien souvent des cursus belges, espagnols ou aussi roumains. Avant de revenir exercer en France grâce à la reconnaissance de leur diplôme Européen.

Une nouvelle chance de réussir avec ESEM FRANCE

Depuis 2012, les étudiants ont pourtant une autre alternative à l’expatriation. L’ESEM France (ou CLESI) ouvre ses premiers campus en France, à Toulon et Béziers. Et il propose des formations médicales accessibles sans concours PACES. À l’ ESEM France, les admissions sont possibles à partir du baccalauréat, sur dossier et lettre de motivation.

“Nous nous adressons aux étudiants qui ont été tourmentés par le système universitaire public. Les jeunes arrivent souvent à l’ESEM France après une année de travail acharnée en PACES, et qui avec des moyennes générales de 14 ou 15 se sont pourtant vus refuser l’accès aux études de leurs rêves. À l’ESEM France nous leur redonnons l’espoir de devenir kiné, dentiste, ou tout autre praticien des métiers de la santé.” déclare Bruno Ravaz, le président de l’ESEM FRANCE-CLESI.

Il ajoute : “l’ESEM France-CLESI se veut être une école paternaliste. Nous avons des égards tout particulier pour nos étudiants ex-paces qui ont souffert de ce cursus et intègrent nos rangs découragés, nécessitant un soutien plus rapproché. Nous avons à coeur de toujours proposer à nos étudiants les meilleures solutions pour leur avenir.”

Des nouvelles formations médicales

Depuis son ouverture l’ ESEM France à fait du chemin, et dispose maintenant d’un campus en Irlande, au coeur de Dublin, où elle délivre ses cours de médecine dentaire en langue française. Une toute nouvelle formation en bio-ingénierie à également vu récemment le jour sur ses campus en France.

“Un troisième campus pourrait ouvrir dans quelques mois” annonce Mr Ravaz, “nous prenons le temps de la réflexion”.

En septembre prochain, l’ ESEM FRANCE fera sa 6eme rentrée. Malgré les rumeurs de fermeture parfois colportées par les syndicats protégeant leur monopole, cette école médicale n’a pas fini de faire parler d’elle.

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