Campus
Partager sur

Emploi: les jeunes fondent de grands espoirs sur leur premier emploi

Emploi: les jeunes fondent de grands espoirs sur leur premier emploi

Le cabinet de conseil Gallileo a publié son étude sur les étudiants et le premier emploi, il a interrogé ceux qui sortent des grandes écoles.

Chaque année, des étudiants fraichement diplômés arrivent sur le marché du travail. Entre les stages, le premier emploi, l’alternance, les attentes, les stratégies, les projets… Difficile de s’y retrouver. Le cabinet Gallileo a publié son étude annuelle sur les étudiants et le premier emploi réalisé au premier trimestre 2016. Pour se faire, le cabinet a recueilli les témoignages de 1900 étudiants actuellement en fin d’études dans les établissements du classement des meilleures écoles de commerce : ESCP, Polytechnique, HEC, EM Lyon, ESSEC…

Premier emploi, un tremplin pour 60% des étudiants

Les nouveaux diplômés ont tendance à ne plus faire carrière dans la même entreprise. Effectivement, pour la majorité des recensés, 60% estiment que le premier emploi n’est pas une finalité, et qu’il ne s’agira pas de l’entreprise dans laquelle ils feront carrière. Ce premier emploi représente donc plus une période d’attente, l’aboutissement des études, un emploi de deux à trois ans où on termine une sorte de formation qui nous permet de nous insérer mieux dans la vie active. Le premier emploi sert de période de preuve avant de se diriger plus sereinement vers d’autres horizons, le temps d’acquérir toute la maturité professionnelle nécessaire.

Plutôt confort que prise de risques

En ces temps de doute, d’instabilité économique, l’étude de Galliléo montre que 57% des nouveaux actifs préconisent un salaire fixe et confortable plutôt qu’une rémunération plus élevée mais variable et donc risquée. La recherche de la sécurité est prédominante. D’ailleurs, ils sont prêts à faire des concessions sur leur salaire s’ils ont la garantie que l’ambiance au sein de leur entreprise sera « conviviale » et « peu stressante ». Néanmoins, l’étude révèle que ces actifs ne souhaitent pas pour autant se limiter à un seul métier ou un seul secteur d’activité sur toute leur carrière professionnelle.

La quête de l’international

Alors que le marché du travail est impacté par le climat économique morose, 19% des étudiants seulement postulent uniquement à l’étranger à la fin de leurs études. Les jeunes actifs sont moins nombreux à souhaiter partir à l’étranger après leurs études dans le but de trouver leur premier emploi. Les années précédentes, ils n’étaient que 22% à vouloir s’expatrier dans des destinations comme Londres, les Etats-Unis… en admettant qu’ils partent à l’étranger, 76% envisagent tout de même de revenir travailler en France au bout de cinq années.

Auteur: Jean-Henri Buet

Afficher +