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Emmanuel Macron favorable à la sélection à l’université

Emmanuel Macron favorable à la sélection à l'université

Emmanuel Macron est favorable à la sélection à l'université. C'est en tout cas ce qui ressort de son programme après la conférence CPU.

Du 28 février au 1er mars se tenait la conférence des Présidents des Universités. Et un candidat à la Présidentielle a bien entendu leur demande… En effet, Emmanuel Macron souhaite instaurer une forme de sélection à l’université. Il propose dans son programme d’afficher des prérequis à l’entrée dans tous les cursus universitaires. Cela signifie tout simplement que l’accès à l’université de tous les titulaires d’un baccalauréat ne sera plus obligatoire.

Offrir aux étudiants une possibilité par des cours de rattrapage

Ces prérequis dont parle Emmanuel Macron sont avant tout des « acquis minimaux » dans la filière et la matière demandée. Malgré tout, le candidat de En Marche! est moins radical. En effet, un jeune bachelier pourra tout de même demander son inscription dans une filière si ce dernier rattrape son retard « par des cours d’été ou par une forme la validation de module universitaires ». Cependant, si les cours se font l’été, faudra-t-il les proposer hors formule APB ?

Emmanuel Macron souhaite donc offrir une proposition au débat sur la sélection à l’université. S’il explique vouloir mettre un terme à la sélection par l’échec, cela risque de ne pas plaire aux organisations étudiantes farouchement opposées à toute forme de sélection. Ce qui signifie que certaines filières seront définitivement fermées à certains bacheliers. En effet, si la vérification des acquis passe par l’observation des matières au bac, certains étudiants auraient la route complètement barrée.

Emmanuel Macron veut développer les filières professionnalisante

Malgré tout, Emmanuel Macron tente de trouver un compromis. Il souhaite aussi aider les étudiants à mieux s’orienter. Dans sa réforme, il demande à chaque établissement de « publier en toute transparence les taux de réussite et les débouchés professionnels, par formation, de ses anciens étudiants ». De plus, il préconise une ouverture sur les filières professionnelles. Il propose effectivement « 80 000 places supplémentaires dans de nouvelles filières courtes professionnalisantes ».

Des mesures qui avaient été aussi proposées lors de la primaire de la droite. En effet, tous les candidats souhaitait développer les filières professionnelles dès la sortie du collège. Le but étant de pallier au manque de formation professionnelle des jeunes après l’obtention de leur diplôme.

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