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Clermont-Ferrand: il tente de voler les sujets de l’examen

Clermont-Ferrand: il tente de voler les sujets de l'examen

Un étudiant en droit de Clermont-Ferrand est jugé aujourd'hui pour avoir tenté de voler les sujets d'examen directement chez l'imprimeur.

Certains diront bien joué. D’autre se demanderont ce qu’il lui est passé par la tête. Mais une chose est sûre, cet étudiant en droit de Clermont-Ferrand savait exactement ce qu’il faisait. En effet, le jeune s’est rendu, le 8 septembre, à la maison d’impression qui édite les sujets de l’examen d’entrée à l’Ecole des avocats. Son objectif était d’intercepter les sujets. Se faisant passer pour un professeur, il expliquait devoir y apporter des corrections.

Une fraude montée de toute pièce

Etudiant en droit à l’Université de Clermont-Ferrand, le jeune homme arrive à se faire passer pour un professeur avec une facilité déconcertante comme le raconte France Bleu Auvergne. En appelant l’imprimeur, « il dit avoir besoin de conseils pour comprendre le fonctionnement du système de reprographie, puis se rend chez l’imprimeur ». C’est à ce moment qu’il arrive à convaincre ce dernier de lui montrer les sujets.

Pour être certains de justifier ses acetes il prétend être un des enseignants et qu’il doit apporter des modifications au sujet de l’examen. Complètement convaincu, l’imprimeur lui donne donc les sujets. Mais de son côté, l’université se rend compte des intentions de l’étudiant et décide de modifier complètement les sujets. Du coup, c’est devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand qu’il devra répondre de ses actes.

Le tribunal de Clermont-Ferrand va trancher

Le jugement se tient ce jeudi 6 avril. En attendant, il a déjà subi de nombreuses sanctions de la part de l’université de Clermont-Ferrand. Des sanctions disciplinaires dont il a fait appel. C’est le cas notamment de l’interdiction d’intégrer n’importe quel établissement d’enseignement supérieur. Selon France Bleu Auvergne, le jeune homme ne devrait pas seulement subir des sanctions académique. En effet, pourrait aussi écoper d’« une amende, des travaux d’intérêt général, voire une peine de prison avec sursis, en plus des 5.000 euros réclamés par l’Université, à titre de dommages et intérêt ».

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