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Classement PISA: la France au top sur le bien-être à l’école

Classement PISA: la France au top sur le bien-être à l'école

La France se trouve en bonne place dans cette nouvelle étude du classement PISA. Une évaluation sur le bien-être des étudiants à l'école.

C’est la première fois que le classement PISA offre une telle analyse de ses données récoltées. Si d’habitude, cette analyse produite par l’OCDE tient avant tout à calculer la performance des élèves, cette année, un volume trois s’est glissé. Celui du bien-être des jeunes enfants en milieu scolaire. Car pour se former correctement, il faut aussi avoir l’esprit clair.

Du coup, avec cette analyse, il est possible d’évaluer les effets des pratiques éducatives et le mettre en relation avec l’évolution de l’enfant. Et pour la première fois depuis quelques temps, la France s’en sort très bien dans un classement PISA.

La France se retrouve avec une note honorable

Car ce qu’il en ressort, c’est que les adolescents en France son globalement heureux. Evalué sur une échelle de 0 à 10, le système hexagonal se situerait à 7,3. Loin devant les pays asiatiques qui dominent le classement en performance. En effet, la moyenne des pays asiatiques de l’OCDE se trouve à 6,9 de moyenne. Ce qui fait remarquer que les élèves les plus au top en maths et en sciences sont aussi ceux qui sont les plus mécontents.

Une pratique qui se dévoile en Asie mais pas en Europe. En effet, les pays du vieux continent qui accentuent les études intensives comme la Finlande où les Pays-Bas ont tout de même des notes satisfaisantes sur le bien-être. D’autant qu’en France, ce sentiment n’est pas évalué par rapport à la vie à l’école mais en dehors. Le sentiment d’appartenance à une école n’est que de 41% contre 75% dans les autres pays.

Les raisons du mal-être selon le classement PISA

Ce qui permet de caractériser le bien-être des élèves à l’école est avant tout le rapport au professeur selon le classement PISA. En effet, en fonction de la relation entre les deux entités, le sentiments de l’étudiant sera soit positif soit négatif. Notamment sur la sévérité du professeur dans des moments de stress lors de contrôle ou d’examen. D’où l’importance de l’approche sentimentale d’un enseignant sur le contenu de son cours.

L’étude donne aussi une importance capitale à la place d’internet dans la vie des élèves. Il faut noter que plus d’un quart des jeunes des pays de l’OCDE y passent près de six heures par jour. Et ce n’est pas une bonne chose. Ce taux, jugé excessif par le classement PISA, évalue aussi un sentiment de malaise chez ces jeunes. L’utilisation abusive d’internet serait donc une forme de mal-être chez un jeune.

Autre point important, la présence du harcèlement à l’école. Ils sont près de 11% a avoir été victime de ce type de harcèlement au moins une fois par semaine. Un sentiment fort notamment ressenti au Portugal en Grèce ou en Turquie.

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