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Audencia Business School publie le 1er Livre Blanc sur le financement des études supérieures

Audencia Business School publie le 1er Livre Blanc sur le financement des études supérieures

Audencia publie le 1er Livre Blanc sur le financement des études supérieures, outil conçu pour aider les étudiants et leur famille à oser une grande école.

Actuellement, plus de la moitié des grandes écoles accueillent 30% de boursiers. Malgré de nombreux dispositifs d’aide au financement des études, 49% des Français pensent encore que la différence principale entre les universités et les grandes écoles concerne le coût des études, selon l’enquête nationale réalisée en mars 2016 par TNS Sofres pour la Conférence des Grandes Ecoles (CGE). Bien que confrontées à une baisse des subventions des collectivités publiques et l’augmentation des budgets pour le recrutement de professeurs et chercheurs réputés, l’ouverture sociale demeure une priorité des grandes écoles. Dans ce premier Livre Blanc sur le financement des études supérieures réalisé en partenariat avec la CGE, Audencia Business School donne la parole à ses consœurs dans l’optique de livrer aux familles toutes les clés des solutions de financement des études pour oser une grande école.

« Audencia a réalisé ce Livre Blanc car notre rôle est de faire en sorte que les élèves brillants ne s’autocensurent plus pour des raisons financières, sociales, culturelles et sociologiques. La démocratisation des études et la mobilité sociale font partie des enjeux de société dont les écoles doivent se saisir, notamment Audencia qui a placé la RSE au cœur de sa stratégie », indique Christophe Germain, directeur général d’Audencia Business School. A un stade où les grandes écoles doivent anticiper un monde sans ressources publiques « il faut que nous trouvions des moyens pour que les étudiants les moins favorisés socialement ne soient pas pénalisés, nos parties prenantes étant moins généreuses » ajoute-t-il.
Un guide des dispositifs actuels et émergents comme le crowdfunding
Après un passage en revue des outils à disposition des jeunes américains, le livre blanc répertorie les différents dispositifs publics d’aides en France : les bourses sur critères sociaux, les bourses au mérite, les bourses locales, le Fonds national d’aide d’urgence du Crous et les bourses liées à la mobilité (allocations Erasmus et aide à la mobilité internationale).
A ceux-ci s’ajoutent aujourd’hui les nouvelles plateformes de crowdfunding dédiées au financement participatif des études telles que StudentBack, EdukLab et Whatifcommunity, qui au-delà de l’objectif financier, constituent l’opportunité de se constituer un premier réseau professionnel.
« Crowdfunding et financement d’études, tout reste à inventer » estime Adrien Aumont, cofondateur de KissKissBankBank qui étudie actuellement la possibilité d’ouvrir davantage sa plateforme Hello Merci aux emprunts solidaires à taux 0 pour les étudiants.
En complément des aides publiques et privées, les écoles de commerce développent leurs propres fondations sous la forme de bourses internes et bourses d’excellence. Hormis HEC et l’ESSEC, le développement de tels outils s’avère en règle générale difficile si l’on ne possède pas un puissant réseau de diplômés.
Des aides sont également mises en place telles que la réduction des frais de scolarité, la participation aux frais de vie, les prêts d’honneur sans intérêt et les bourses de mobilité internationale dans le cadre d’échanges académiques et de stages.
Plusieurs bourses attribuées par des fondations externes sont également accessibles aux étudiants faisant face à des difficultés financières : la fondation Jacques Lambert, la fondation Marcel Bleustein-Blanchet, la Fondation DFCG (directeurs financiers), la Fondation Etchebès.
La fondation Francis Bouygues et la Fondation Euris attribuent des bourses sur mérite.
Autre levier possible pour les étudiants : les prêts bancaires. Les écoles de commerce ont négocié avec les réseaux bancaires des offres de prêts partenaires très avantageuses. Une initiative à rapprocher des 300 000 étudiants français qui contractent chaque année un prêt pour leurs études.
Autres dispositifs : les jobs étudiants que les écoles proposent aux élèves qui en ont le plus besoin mais ne pourraient prétendre à l’octroi d’une bourse sur critères sociaux ; les junior entreprises pour lesquelles les étudiants travaillent contre rémunération pour les entreprises partenaires des écoles ; les aménagements d’emplois du temps pour les étudiants qui ont un CDD ou un CDI.
Quelques exemples d’initiatives novatrices menées dans les écoles de commerce :
Sur 1800 étudiants, 90 bourses octroyées à l’IPAG chaque année
10 millions d’€ collectés par Audencia avec la campagne « Ensemble conjuguons nos ambitions » en direction des entreprises
Philippe-Loïc Jacob, Président d’Eco-Emballages et diplômé d’EM Lyon finance chaque année plusieurs étudiants
Avec KAP, le programme d’ouverture sociale de KEDGE, la banque et l’école se portent chacune caution à hauteur de 50% sur le montant emprunté à la place de la famille. Les intérêts sont ainsi nuls pour l’étudiant
Le partenariat Adecco/EM Lyon qui permet aux étudiants de signer un CDI intérimaire
La bourse App’titude de l’ESC Montpellier abondée pour tous ses alternants du programme Grande Ecole
Principaux enjeux de l’aide au financement pour les écoles
Les écoles, au travers de leurs programmes et de leurs frais de scolarité sont regardées de près par les élèves et leurs familles. Pour être attractives, les écoles se livrent à une compétition acharnée qui se traduit notamment par une politique dynamique d’attribution de bourses d’excellence. D’autre part, les entreprises sont attentives à la capacité des écoles à les aider à diversifier leur recrutement. De ce fait, de la capacité des écoles à répondre à cette demande dépendra la volonté des entreprises à s’engager proportionnellement dans une politique de dons envers elles. Enfin, élargir les aides au financement des études constitue un engagement social des écoles de commerce et prouve qu’elles sont capables de répondre aux enjeux de la société.
L’ouverture sociale dans les business schools
Du fait de la multiplication des voies d’accès, les grandes écoles sont davantage confrontées aux étudiants boursiers détenteurs d’un 1er diplôme : près de 40% des étudiants sont issus des admissions parallèle (BTS, DUT et Licence). Depuis l’idée en 2011 de mettre en place des quotas d’élèves boursiers en grandes écoles, les écoles de commerce se sont plus largement ouvertes aux boursiers qui représentent aujourd’hui 25% de leurs effectifs contre 31% pour les écoles d’ingénieurs. Les effectifs de boursiers en programme Grande Ecole ont progressé en moyenne de 20 à 24% sur la période 2013-2015. Selon les chiffres établis par le Parisien Etudiant, près d’un quart des étudiants sont soit exonérés partiellement ou totalement, soit bénéficiaires d’une bourse interne.
La CGE évalue à 15% la part des écoles qui consacrent plus de 500 K€ par an au financement des étudiants d’origine modeste et à 40% celles qui y consacrent de 100 K€ à 500K€. La quasi-totalité des établissements a mis en place des aides complémentaires aux dispositifs publics.
Sur les périodes 2013-2015, les écoles de commerce ont versé quelque 26 millions d’€ de bourses internes, un montant en progression de 30% sur la période 2013-2015.
Avec un salaire annuel moyen à l’embauche de 38 231 €, l’investissement que représentent les droits de scolarité est remboursé par 11 mois de salaire.
Ce nouveau Livre Blanc, le quatrième d’une série lancée il y a 18 mois, souligne la volonté d’Audencia de devenir elle-même un média de référence conformément au plan stratégique Audencia2020 et à sa logique de communication agile et performante.
Livre Blanc sur le financement de l’enseignement supérieur
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À propos d’Audencia Business School

Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes, avec des programmes régulièrement classés dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times. Accréditée EQUIS, AACSB et AMBA, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde, gage de son engagement pour un enseignement d’excellence. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables, attentifs à donner du sens à leurs décisions et à leurs actions. Audencia dispose d’accords avec plus de 202 institutions académiques réputées dans 57 pays, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille environ 3 100 étudiants de plus de 80 nationalités, au sein de ses 16 programmes de formation initiale et continue. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia

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