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Attentats de Paris: les syndicats étudiants s’unissent contre l’état d’urgence

Attentats de Paris: les syndicats étudiants s'unissent contre l'état d'urgence

Les syndicats étudiants se sont réunis, Mardi 1 décembre 2015 dans un bar parisien pour parler des attentats.

Mardi 1 décembre 2015, les syndicats se sont réunis lors d’une conférence de presse dans un lieu symbole de la jeunesse pour évoquer les sanglants attentats de Paris ou 130 personnes sont mortes mais aussi pour s’exprimer sur les mesures prises par le gouvernement français.

Attentats de Paris: les syndicats appellent à la cohésion

Après les sanglants attentats de Paris, tous les syndicats étudiants se sont rassemblés pour une seule et même cause: faire entendre leurs voix. Beaucoup de jeunes ont été affectés par les événements tragiques.
« Il est très important de prendre la parole aujourd’hui pour tous les jeunes, on est véritablement concernés », a indiqué le président de l’UNEF William Martinet. Les étudiants et toute la jeunesse française se sentent concernés par les tragiques événements mais aussi par la réponse donné par l’Etat. « Depuis les attentats le pouvoir parle au nom des jeunes, mais il ne s’agit pas du modèle de société dans lequel on vit ». Les autorités parlent de la souffrance de la jeunesse sans vraiment la connaitre.

Ils souhaitent des mesures concrètes

Les mesures prises par le gouvernement ne semblent pas être suffisante, les syndicats étudiants estiment que l’état d’urgence instauré par le gouvernement n’est pas une solution à long terme, ils ne veulent pas d’un état d’urgence permanent, alimenté sans cesse par la peur.
L’état d’urgence a engendré des tensions au sein de la société, en référence aux débordements qui se sont déroulés lors de la marche pour le climat, les manifestations étant interdites.
De plus ils estiment que le pacte sociale devrait être plus important que le pacte budgétaire, « on ne veut pas vivre dans une société sécuritaire » explique David Guiraud à MCE, « vivre en sécurité ce n’est pas vivre avec des policiers » relate Nordine Idir, secrétaire général du Mouvement Jeunes Communistes de France.

Dans les universités et les écoles, plusieurs murs d’expressions ont été installés après les attentats pour répondre à la demande des étudiants. Les syndicats étudiants ont néanmoins appelé à ne pas tomber dans le piège de la discrimination.« Dans le fonctionnement même de notre société quelque chose ne va pas ». Selon eux il faut prendre des mesures à long terme, la société, la culture mais aussi l’éducation doivent être au coeur des débats politiques.

Un bilan trop faible

Les syndicats étudiants ont estimé lors de la conférence de presse, que le bilan proposé par l’Etat était pour le moment bien trop faible. Les syndicats étudiants demandent plus de reconnaissance et souhaitent un « projet social capable de rassembler tous le monde », « il faut poser des réponses structurelles et contribuer à la solidarité nationale ».

Les syndicats étudiants souhaitent aussi que le gouvernement apporte plus de solution à l’international: « Il faut mettre fin aux massacres aux guerres au moyen orient, mettre en sécurité les jeunes socialement, parler de prévention , de justice, d’éducation et combattre petit à petit les divisions qui s’installent », à indiqué à MCE Nordine Idir.
Début 2016, le débat autour de la constitution va se poser. Les syndicats étudiants souhaitent que le gouvernement entendent les jeunes. on sera surtout un ans après les attentats de janvier 2015, les syndicats étudiants se sentent tout à fait légitime pour parler de la question sociale.

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