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Futurs ingénieurs : il y a du monde au portillon

Une étude commandée par le Ministère de l’Education Nationale de septembre dernier montre une augmentation sensible des inscriptions en écoles d’ingénierie d’année en année. Ce match-là se jouera-t-il à guichet fermé ?

La Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance (DEPP) a publié une étude statistiques plutôt étonnante. Cette dernière montre en effet que le nombre d’étudiants inscrits pour la première fois en 1A d’école d’ingé a grimpé de 6,4 % par rapport à l’année 2010-2011.

Concrètement, cela représente 41 802 personnes en France sur 2011-2012 contre seulement 39 284 auparavant. Le calcul est vite fait : 2 518 élèves-ingénieurs de plus entre les deux périodes.

Poussée du nombre d’inscrits

Un résultat qu’on ne peut s’empêcher de mettre en relation avec cet autre chiffre, celui de la part d’ingénieurs en herbe qui tente l’aventure pour la première fois dans un établissement public, soit une majorité absolue de 74 % d’entre eux.

Sans compter les 59,3 % qui s’inscrivent pour la première fois dans une école sous tutelle du MESR et les 14,8 % dans une chapeautée par un autre ministère. On est bien loin des 26 % qui optent pour cette voie en se lançant dans une école privée.

Quant à toutes les autres écoles d’ingénieurs rattachées à d’autres ministères comme celui de l’Agriculture ou des Finances c’est plus tiède, avec seulement 1,7 % d’élèves en plus. Et du côté du privé on ne fait guère mieux avec quelques 2 % de hausse.
Pour autant, on ne peut pas crier trop vite à l’augmentation générale, comme le fait observer la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs. En effet si on y regarde de plus près, les différences de situation sont grandes.

Par exemples, les fabriques à ingénieurs dépendant directement du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont enregistré une progression de 9,8 % ce qui est une forte hausse.

La première fois, ça compte

Un résultat qu’on ne peut s’empêcher de mettre en relation avec cet autre chiffre, celui de la part d’ingénieurs en herbe qui tente l’aventure pour la première fois dans un établissement public, soit une majorité absolue de 74 % d’entre eux.

Sans compter les 59,3 % qui s’inscrivent pour la première fois dans une école sous tutelle du MESR et les 14,8 % dans une chapeautée par un autre ministère. On est bien loin des 26 % qui optent pour cette voie en se lançant dans une école privée.

Quant à toutes les autres écoles d’ingénieurs rattachées à d’autres ministères comme celui de l’Agriculture ou des Finances c’est plus tiède, avec seulement 1,7 % d’élèves en plus. Et du côté du privé on ne fait guère mieux avec quelques 2 % d’inscrits en plus.

T.C.

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