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L'endettement étudiant progresse

Il n’y a pas que les dettes des Etats et des ménages dans le contexte économique actuel. Les étudiants payent eux aussi un lourd tribut. On a voulu se pencher sur le phénomène

A une époque où la dette étudiante atteint les 1 000 milliards de dollars outre-atlantique soit 7 % de la dette de la population totale, selon Le Figaro, la France n’est pas en reste non plus.

Augmentation sensible des loyers mais aussi des biens premiers de consommation : l’endettement étudiant est en passe de devenir un problème de société à part entière, entraînant un mal être et un mal vivre flagrants.

Les jeunes français commencent à casquer

Dans l’hexagone, avec l’important mécanisme des bourses sur critères sociaux et des frais de scolarité bien plus faibles que chez nos voisins anglo-saxons l’impact est moindre.

Mais tout de même : selon la première association étudiante du pays, la FAGE, ce sont 8 % de nos étudiants qui ont du contracté un prêt étudiant pour assumer leur formation. L’Observatoire de la Vie Scolaire note par ailleurs que 40 % des étudiants sont obligés de travailler à côté de leurs études.

Même son de cloche du côté de l’Observatoire de la Vie Etudiante qui estime qu’un étudiant français sur deux dépend essentiellement des ressources familiales pour allonger ses frais de scolarité.

Le crédit : une solution qui doit rester provisoire

D’autres crédits permettent d’essayer de sortir la tête de l’eau : c’est par exemples le cas des différents crédits à la consommation délivrés par l’ensemble des établissements bancaires, ou encore des crédits permanents.

Des solutions pouvant aider à régler ses droits d’inscription, à compenser des arriérés ou tout simplement arrondir les fins de mois qui ne doivent pourtant pas devenir systématique sur le long terme.

T.C.

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