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Vincent Peillon a reçu une délégation de la FIDL

Le ministre de l’Education Nationale Vincent Peillon vient de recevoir la visite d’une délégation de lycéens militants à la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, vendredi 22 mars dernier, afin d’entendre leurs doléances. MCE-tv vous refait le match

Les 6 lycéens de ce syndicat lycéen apolitique fondé en 1987 ont passé un peu plus d’une heure dans le cabinet du ministre ainsi qu’en la compagnie du ministre de la Réussite Educative George Pau-Langevin. Tout ce petit monde se réunissait pour poser les problématiques de l’avenir du secondaire en tentant d’évoquer des premiers leviers.

Première question passée au crible, celle de l’application de la réforme des rythmes scolaires à l’échelle du lycée. Les jeunes ont plaidé en faveur d’un raccourcissement des journées de cours…mais aussi des vacances d’été ! Et pas des moindres puisqu’à en croire les jeunes émissaires, les lycéens seraient prêts à raboter la durée du break estival de 2 semaines.

Quid des filières pro ?

Autre point absolument incontournable pour les représentants de la FIDL, celle des filières professionnelles et technologiques qui souffrent encore d’une image injustement négative. Il s’agirait de mieux communiquer dessus et de mettre autrement en valeur la richesse que ces filières ouvrent.

A cet égard, Vincent Peillon a indiqué son intention de ré-introduire davantage de sensibilisation aux matières générales ainsi que la philo dans ces voies d’enseignements, histoire de contribuer à réduire le fossé avec les filières traditionnelles. Il a aussi préconisé de valoriser les expériences que constituent les lycées polyvalents en affirmant souhaiter les multiplier sur le territoire.

Remettre la question de la violence au centre du débat

Troisième et dernier point des 27 ( ! ) que les lycéens étaient venus aborder, celui de la violence et de la discrimination scolaire. A ce propos, le ministre les a assuré vouloir mettre en place une journée annuelle consacrée à échanger directement au sein des collèges et lycées pour réactiver le dialogue national autour de cette question.

Qu’importe, les jeunes étaient surtout venus dans l’optique de s’assurer qu’eux et les hauts fonctionnaires partageaient la même conception de l’école républicaine ainsi que le constat des problèmes prioritaires. Ils ont été rassurés sur ces points mais attendent maintenant, et c’est bien naturel, que les paroles se traduisent un jour en actes.

T.C.

Source : L’Etudiant

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