A tous ceux qui galèrent à assimiler leurs cours, ne désespérez pas : c'est que vous n'avez probablement pas suivi la bonne méthode pour vous en imprégner. Ma Chaîne Etudiante vous aide à mettre la main sur la bonne
Vous vous êtes mis au travail pour réviser votre bac, et pourtant vous avez beau enchaîner les chapitres d’Histoire-géo et de Physique-chimie, tout ça a le plus grand mal à rentrer.
Peut-être que vous ne vous y prenez pas comme il faudrait : faire rentrer de grosses quantités de connaissances demande une approche particulière que nous vous détaillons maintenant.
Collez à ce qui a déjà fait recette chez vous
Le bac, qu’est-ce d’autre sinon un devoir sur table pour chaque matière du lycée (moins celles déjà passées en classe de première) resserré sur une petite semaine ? Cet examen, qui n’est donc par définition pas un concours où vous devez tenter de battre tous les autres, on se le représente souvent comme beaucoup plus difficile qu’il n’est vraiment. N’avez-vous pas remarqué que le niveau de certaines annales est plus élevé que les sujets donnés en bac blanc, par exemple ? Cette aura d’un niveau d’exigence du bac supposé très élevé est tout à fait normal : elle force les candidats à se dépasser dans leurs révisions pour s’efforcer d’être meilleur que d’habitude au jour J.
En prenant un minimum de recul, il n’y a donc aucune raison d’aborder l’examen différemment des préparations qui vous ont toujours permis de passer à la classe suivante, par le passé. Seule la quantité d’informations varie : pour le reste, il vous faut rester fidèle aux manières d’apprendre qui se sont avérées payantes jusque-là. Votre mémoire retient beaucoup mieux si vous écrivez ce que vous devez apprendre ? Ne vous amusez pas à tester la méthode du « gueuloir » chère à Flaubert et rédigez proprement vos fiches de révisions qui vous feront « imprimer » ce que vous passez en revue. Vous avez toujours révisé vos leçons seul ? Ne cédez pas à l’appel du groupe qui révise en bibli.
Expérimentez la méthode d’apprentissage inversé
Décidément, même en vous isolant et en y mettant de la bonne volonté, rien n’y fait, vous n’avancez pas. C’est un cas de figure plausible : il est difficile de garder son sang-froid face à l’impression d’accumulation extrême, qui laisse toujours la sale impression de devoir remettre tel tronçon du programme à plus tard au profit de tel autre. C’est peut-être le bon moment de demander un coup de main à l’un de vos proches comme un frère, une soeur, un parent ou encore un ami. Mais vous devez du coup optimiser ces temps d’échange car l’autre ne sera pas toujours à votre disposition : réservez-les aux points de vos programmes qui posent le plus de difficultés.
La méthode semble enfantine et pourtant elle pourrait bien vous faire gagner des points précieux. Son principe consiste à inverser les rôles : vous êtes l’enseignant et votre interlocuteur l’élève à irriguer de votre savoir. Ce changement de posture a un effet libératoire sur les bacheliers qui hésitent moins à voler…à leur propre secours. Votre interlocuteur, ignorant ou amnésique, vous demande de lui apprendre ce que vous savez sur ce sujet, de lui expliquer ce qui est vraiment en jeu, parce que lui n’en a pas la moindre idée. Remettre les bases notionnelles à plat, voire utiliser ses propres mots, sa propre logique pour aborder tel sujet permet en réalité de s’approprier le savoir et de favoriser les connexions cognitives.
Sources : toutpourlebac , psychologies
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