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Le Harlem Shake coûte son job à une bibliothécaire d'Oxford

Le Harlem Shake ne fait pas que des heureux. Comme pour ces mineurs australiens dont MCE-tv vous parlait ici, une des bibliothécaire de la prestigieuse fac d’Oxford vient de se faire remercier à cause de la danse virale bien connue

Ce phénomène buzz avait déjà pris diverses formes, comme celle du détournement tunisien dont MCE-tv vous parlait ici. Hé bien on avait pas encore tout vu puisqu’une employée de bibliothèque de l’université d’Oxford s’est faite licenciée pour ne s’être pas opposée au happening, qui s’est déroulé durant son service.

Le 17 février, environ 30 étudiants du département St Hilda se réunissent durant 7 minutes pour réaliser leur propre version de la danse collective déjantée à l’intérieur de la bibliothèque de la faculté. Il est important de noter que l’évènement se déroule un dimanche sans que le moindre dégât ne soit à déplorer.

Humour british

Hé bien à peine la vidéo mise en ligne, la bibliothécaire est informée de son licenciement sans délai et plusieurs des étudiants présents sur l’enregistrement font l’objet d’amendes décrétées par les autorités administratives de la fac qui manquent décidément d’humour.

Réaction immédiate du bureau des étudiants d’Oxford qui adopte à l’unanimité deux motions, l’une pour faire valoir la réhabilitation de la salariée et l’autre souhaitant faire lever les sanctions disciplinaires engagées contre certains élèves du campus.

Comme un seul homme

Leur présidente Esther Gosling s’est exprimée en ces termes aux journalistes de l’AFP : «  nous n’essayons pas d’aller à l’encontre des décisions prises par les responsables de l’université mais nous estimons que la bibliothécaire a été injustement traitée c’est pourquoi nous appelons à sa réintégration ».

Le BDE insiste en précisant que les événements reprochés à leurs différents acteurs n’ont pas engendré la moindre rayure de parquet. L’administration d’Oxford est alors revenue vers lui dans une réponse lapidaire pour lui expliquer qu’elle n’était pas tenue de faire de commentaires sur les mesures internes et exceptionnelles prises à l’encontre de membres de son personnel.

T.C.

Source : Le Figaro

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