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Rentrée 2014 : la Fage souhaite la mise en place d’une Aide Globale d’Indépendance

Rentrée 2014 la Fage souhaite la mise en place d’une Aide Globale d’Indépendance

La mise en place d’une Aide Globale d’Indépendance doit simplifier les démarches administratives s’agissant des demandes de bourses mais aussi d’aide au logement

À l’heure actuelle les formations sanitaires et sociales sont exclues des bourses sur critères sociaux du CROUS pour un dispositif régional différent selon le territoire. Une véritable discrimination s’opère alors entre les étudiants selon leur filière et leur lieu d’étude.

Le CROUS doit être le guichet unique de la vie étudiante en matière d’aides sociales et donc toucher l’ensemble des publics : les étudiants étrangers, les étudiants doctorants mais aussi l’ensemble des filières de l’enseignement supérieur. La mise en place d’une Aide Globale l’Indépendance doit simplifier les démarches administratives s’agissant des demandes de bourses mais aussi d’aide au logement. De plus, elle permettra l’égal accès au droit des étudiants sans aucune discrimination comme c’est le cas actuellement. Enfin, en touchant un public plus large, atteignant 50 % du monde étudiant, l’Aide Globale d’Indépendance entend être un des éléments permettant de relancer l’ascenseur social en panne depuis 5 ans.

Par ailleurs, sur la question du régime de sécurité sociale étudiant, le gouvernement fait la sourde oreille. Les étudiants, pourtant mobilisés depuis de longs mois afin d’obtenir une couverture sociale performante, affrontent un mur. Alors qu’à sa création, les fondateurs faisaient référence « au droit à une prévoyance sociale particulière », les mutuelles étudiantes, aujourd’hui bien loin de l’idéologie créatrice, préfèrent une piètre qualité de service au profit d’intérêts financiers et politiques. L’urgence est à la réforme. Un choc de simplification s’impose, garant du premier pas vers un accès à la santé retrouvé.

Enfin, face à un coût de la rentrée en hausse permanente, le sujet du salariat doit être ouvert par le gouvernement. Parfois pointé du doigt comme l’un des vecteurs d’échec à l’université, le salariat étudiant n’est pourtant pas une fatalité. Il convient de prendre en compte les différents arguments qui mènent les étudiants au salariat. Bien que près de 28 % des étudiants se salarient par nécessité, il reste 22 % des étudiants qui travaillent pour l’expérience professionnelle ou encore pour renforcer leur niveau de vie. Ne pouvant ignorer le sujet auquel sont confrontés environ 50 % des étudiants, il est urgent de trouver des réponses pour les étudiants salariés garantissant leur réussite universitaire et leur insertion sociale.

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