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Bac 2013 : correction écrite Bac général série S sujet de philosophie 3 : Texte de Bergson TS

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Bac 2013 – Série S – Sujet 3 -Texte de Bergson TS

L’auteur examine la question de la définition d’un jugement vrai. Si la réponse à cette question semble satisfaisante comme adéquation de la vérité à la réalité, il n’en reste pas moins difficile à comprendre que cette adéquation n’est pas à penser comme le rapport d’une copie à son modèle. La vérité ne copie pas la réalité affirme Bergson, ce qui met en question la définition du vrai. L’auteur appuie son argumentation sur l’opposition entre le réel singulier et changeant et les jugements sur la réalité qui, à l’inverse, sont généraux et stables. C’est par un exemple tiré d’une vérité physicienne qu’il illustre sa thèse en montrant qu’une vérité scientifique n’est pas la copie de ce qui se passe en fait, dans la réalité. Si la définition traditionnelle est par là même remise en question, qu’est ce que la vérité, quel est son rapport à la réalité ?

I. Qu’est-ce qu’un jugement vrai ?
D’après la définition classique de la vérité, un jugement est vrai lorsqu’il s’accorde avec la réalité. En ce sens la vérité est toujours un jugement sur les choses et, par le biais du langage, c’est une concordance entre la réalité et ce que nous en disons. Or Bergson s’interroge sur cette concordance en montrant qu’il ne s’agit pas d’un rapport de la copie à la réalité. Si tel était le cas, il y aurait une adéquation approximative car la copie est un dégradé de son modèle ; la vérité serait alors une convention, un pâle reflet (au sens Platonicien) de ce qui est. D’où la nécessité de définir la réalité indépendamment de ce qui en est dit , de toute représentation

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Christopher Noche

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