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Bac 2013 : apprendre à gérer son stress

Le stress a envahi notre vie quotidienne hyperactive. Soit. Mais s’il est un passage décisif particulièrement marqué par l’angoisse et les interrogations en cascade, c’est bien le tournant du bac. Comment éviter de perdre ses moyens alors qu’on a les bagages intellectuels pour cartonner ? MCE-tv vous file ses tuyaux

Quand les psys se mettent à nous décrypter, ça donne des concepts comme le « stress de performance » ou bien le « stress anticipatoire ». Autrement dit le stress est à double bande, avec un type de stress qui amoindrit nos capacités, et un autre caractérisé par une pression qu’on se met, pouvant être au contraire bénéfique côté performances.

Les personnes sujettes au premier type de stress se sentent plutôt détendues avant l’exam mais, par peur d’échouer une fois qu’elles sont face à l’intitulé de l’épreuve, semblent tout oublier. Les gens appartenant à la seconde catégorie appréhendent pour leur part énormément le jour J, au point de perdre l’appétit et d’être ultra-irritables, mais réunissent leurs esprits au moment M et envoient du lourd.

Puisque la vérité se situe souvent dans le juste milieu, on va essayer de faire d’une pierre deux coups : ne pas partir sur des révisions trop « détente » sous peine de foirer, et arrêter de se laisser bouffer par l’angoisse de la session officielle parce qu’on est toujours meilleur que ce qu’on pense.

Ne pas miner sa préparation en stressant inutilement

Organiser les révisions à votre rythme : comparer votre vitesse de bachotage des différents programmes sur celle de vos potes est vraiment une fausse bonne idée.

A l’inverse, essayez plutôt de vous tenir à un tempo de révisions qui laisse assez de place à chaque matière tout en prévoyant suffisamment de marge sur vos points faibles.

Aérez, espacez vos sessions de bachotage pour éviter le trop-plein. Ne voyez pas le bac partout : votre entourage doit comprendre que parler du bac du matin au soir, pendant les repas à table ou à bâtons rompus lorsque vous vous autorisez une pause bol de céréales / NRJ 12 sur le sofa.

Tous les trucs pour éviter l’infarctus du myocarde le jour J

Pour minimiser l’impact du fantasme de la page blanche, plusieurs solutions s’offrent à vous. Première astuce : se payer un aperçu précis de ce que représente vraiment l’examen du bac par rapport à l’image qu’on veut bien s’en faire.

On vous présente le bac depuis la seconde comme un but ultime ? Archi-faux : c’est un point de départ pour le reste de votre vie dont votre carrière. Pour désacraliser l’examen, mettez-vous en conditions pour vous rendre compte que ce n’est pas si terrible.

N’hésitez pas à faire un tour du côté d’une maison des examens, comme au RER Laplace en Ile-de-France, pour voir à quoi ressemble une session officielle d’examen national. Si vous le pouvez aussi, assistez à des soutenances, publiques dans la plupart des établissements supérieurs, histoire d’avoir un aperçu de ce que peut-être un oral official.

Refusez de psychoter en vous posant des questions inutiles à vos performances du type « Je n’aurai jamais le temps de finir« , « Tout le monde a plus révisé que moi« , tout crispé que vous êtes à vous répéter : « Je ne me souviens plus de rien !« . Positivez et faites confiance à ce que vous avez appris, considérez le temps qu’il vous reste encore sur la durée totale de telle épreuve etc.

Dernier écueil, un conditionnement qui s’apparente à du dopage. Proscrire les excès de caféine et de Guronsan® qui ne réussiront qu’à vous donner de la tachycardie et privilégiez un bain plutôt qu’une douche le jour J, dormez plus de 8 h la veille etc.

T.C.

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