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Enactus publie un état des lieux inédit de l’entrepreneuriat social étudiant en France : dix ans déjà et un intérêt croissant !

Paris le 27 février 2013, Enactus (anciennement SIFE) publie un état des lieux inédit de l’entrepreneuriat social étudiant

Depuis déjà dix ans, cette association internationale à but non lucratif mobilise près d’un millier d’étudiants dans l’hexagone, engagés à utiliser la créativité entrepreneuriale pour favoriser le progrès social et façonner un monde meilleur et durable.

L’attrait croissant des jeunes pour l’entrepreneuriat social : 2,5 fois plus d’étudiants impliqués en 10 ans !

Inconnu en France il y a encore 10 ans, l’entrepreneuriat social ne cesse de séduire, et tout particulièrement les jeunes de 18 à 25 ans. Preuve en est le nombre croissant d’étudiants prenant part à Enactus : ils sont 2,5 fois plus nombreux à rejoindre les rangs du programme qu’il y a dix ans (374 en 2002 et près d’un millier en 2013).

Aymeric Marmorat, Directeur Exécutif d’Enactus France, explique: « Conciliant utilité sociale et efficacité économique, l’entrepreneuriat social replace l’homme au cœur du processus économique et ajoute du sens à ses projets. Depuis dix ans, les étudiants se reconnaissent de plus en plus dans cet engagement et le programme Enactus leur permet à la fois d’oser innover sur le terrain, de rejoindre une aventure humaine tout en consolidant leur parcours professionnel».

21 ans, l’âge moyen des étudiants entrepreneurs sociaux

En ce qui concerne le niveau des étudiants qui s’engagent dans un tel programme :

o Il s’agit majoritairement de licence 3 et de master 1 (pour un peu plus de la moitié d’entre eux, soit
60%), avec une moyenne d’âge de 21 ans.
Plus aguerris et plus expérimentés que leurs cadets, ceux-­‐ci manifestent le désir d’accéder à un engagement
professionnalisant et porteur de sens. Aussi, ce type d’initiative fait des émules : ainsi, il n’est pas rare de voir des camarades de classe rejoindre des projets similaires.

Les femmes représentent plus de la moitié des effectifs

o La parité homme femmes est presque parfaite, puisque les femmes représentent un peu plus de la moitié des effectifs (57%).

Une diversification des profils

o Au lancement d’Enactus en France (2002), la majorité des étudiants impliqués dans Enactus étaient issus d’écoles de commerce et de management et représentaient plus de 90%.
o Aujourd’hui, les étudiants provenant d’universités ou d’écoles d’ingénieurs sont de plus en plus nombreux et représentent désormais la moitié de ceux du programme, soit 15 établissements sur 30 au total.

La collaboration, une motivation forte et une valeur montante

L’union fait la force et la collaboration est au cœur du programme Enactus, dans lequel les équipes sont composées en moyenne de 8 personnes.

Aymeric Marmorat, Directeur Exécutif d’Enactus France, souligne « En travaillant à plusieurs, on conserve un degré de motivation fort, on met en perspective ses idées pour aller plus loin et surtout, on a un impact plus important que seul. Avancer en équipe permet également d’apprendre à se faire confiance, à faire confiance aux autres, à apprendre de leur personnalité et in fine, à gagner en maturité dans ses relations aux autres ».

Une dynamique entrepreneuriale forte

Chacun peut rejoindre un projet existant ou lancer le sien, entouré d’autres étudiants. En outre, plus de la moitié des projets sont inédits (61%), et le programme Enactus jouit ainsi d’une dynamique entrepreneuriale forte.

Répartition géographique de réalisation des projets : focus sur l’hexagone, l’Afrique et l’Asie

Les étudiants qui s’engagent sont bien conscients des enjeux sociaux présents sur le territoire qui les entoure. Ainsi, 80% des projets qu’ils mènent concernent l’hexagone.
o L’Afrique du Nord et de l’Ouest demeurent les destinations de prédilection à l’international (avec 12% des projets)
o L’Asie (5% des projets) fait également partie des destinations de prédilection. o 2% concerne l’Amérique du Sud
o 1% concerne l’Europe

L’insertion professionnelle, l’accès à l’emploi et les questions environnementales : les sujets les plus prisés en 2013 par les étudiants

o 40% des projets concernent l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi, deux problématiques actuelles cruciales.
o Les questions environnementales ne sont pas en reste, puisque les sujets relatifs à la gestion des déchets, l’accès à l’eau et l’énergie sont également très prisés (15%)
o Le développement économique concerne 16% des projets
o Les problématiques liées à l’alimentation et aux gaspillages alimentaires mobilisent particulièrement
les étudiants en 2013 (11%)
o La conduite responsable représente 8% des projets o L’Education concerne 6% des projets
o La Culture concerne 4 % des projets

Communiqué

Photo CC @ D.R.

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