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Enseignement supérieur : Bruxelles décrète le gel de nos crédits

Bruxelles vient de calmer quelque peu les ardeurs du supérieur français. Dans les grande lignes, MCE vous explique pourquoi , et comment

Les prévisions économiques d’hiver pour la France apportées par la Commission Européenne, qui s’est réunie le 22 janvier dernier, ne sont pas au beau fixe. Cette dernière nous prévoit un déficit public de quelques 3,7 % contre les 3 % annoncés par le gouvernement.

Heureusement, elle s’est dite prête à nous accorder un petit délai, à condition de s’attaquer à des réformes plus structurelles et de prendre à bras-le-corps la gestion de nos deniers publics.

Des espoirs à la baisse

Mais le fait est là : la croissance nationale ne sera que de 0,1 %, ce qui est assez loin des 0,8 % espéré par les socialistes. Les journalistes de L’Express nous expliquent à cet égard qu’un dixième de point de croissance en moins équivaut à un manque à gagner d’ 1 milliard d’euros pour l’Etat…

Du côté de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le constat est très clair : ce sont 250 millions de crédits qui sont gelés sur l’année 2013 en cours. Parmi les programmes de la loi de finance qui pourraient passer à l’as côté ESR, le programme 150 concernant les formations supérieures et la recherche universitaire ou encore le programme 231, traitant de la vie étudiante…

Une balle dans le pied

Une vraie pierre dans la chaussure de Geneviève Fioraso qui va devoir revoir sérieusement ses ambitions à la baisse, qui promettaient une hausse de 2,2 % des crédits sur 2013, ainsi que le prévoyait le vote du Parlement de décembre dernier.

250 millions d’euros gelés, et c’est tout simplement la moitié de la hausse des crédits de l’ESR ratifiée à l’hiver qui doit être abandonnée.

T.C.

Source : L’Express

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