Les doubles licences veulent leur place au soleil : leur réputation grimpe d’ailleurs en flèche, d’autant plus qu’on leur reconnaît de plus en plus une formation sérieuse et des compétences mieux assimilées qu’en licence simple, du fait de l’intensité
Alors qu’on accuse souvent les facs françaises d’être une machine à non-diplômés et de proposer des cursus plus théoriques que professionnalisant, une formule a mi-chemin semble bien faire ses preuves : celle des bi-licences.
Formation aussi courte qu’une Licence ordinaire mais, par définition, 2 fois plus intense, la double Licence permet de valider du même coup deux mentions n’ayant pas forcément trop) avoir. A la clef, une sélectivité plutôt féroce et un bon niveau d’autonomie dans le travail vous seront demandés.
Une formation d’excellence
Sa richesse ? La pluridisciplinarité. Sa tare ? Un recalage obligé en-dessous d’une mention Bien au bac, du fait de volumes d’enseignements hebdomadaires conséquents – compter 30 voire 40 heures de cours chaque semaine. Il faut savoir qu’on compte une trentaine de doubles licences dispensées par 12 facs différentes.
A titre d’exemple, la bi-licence Sciences et Sciences Humaines et Sociales proposée par la fac de Paris VI Pierre et Marie Curie déclare ne retenir que 10 % des candidatures présentées, d’après les chiffres du Monde.
Les grandes maisons ont d’ailleurs commencé à structurer leurs troupes en se regroupant en « Pres », pour pôle de recherche et d’enseignement supérieur. C’est notamment le cas de Panthéon-Assas qui dispense les programmes « Histoire de l’art et Droit », « Droit et Histoire » ou encore « Sciences et Economie ».
La fac à la sauce prépa grande école
La vocation de ces formations est bien d’offrir une professionnalisation accrue par rapport à un cursus standard, c’est-à-dire de doter les étudiants d’aptitudes plus facilement appliquées au monde du travail grâce à un alliage de poids : l’apprentissage d’un bloc de sciences humaines conjointement à des enseignements techniques.
Sachez qu’il existe aussi des Licences simples offrant des parcours en mineur, qui vous permettent d’explorer plusieurs branches sans avoir les inconvénients de devoir encaisser une charge de travail excessive.
T.C.
Source : La Croix
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