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Le phénomène des pages Facebook « Spotted » ne fait que commencer

Vous en rêviez et comme souvent, Facebook l’a fait. Parade géniale aux rencontres-qui-auraient-du-se-faire-mais-qui-ne-se-sont-pas-faites, le réseau social déploie son nouvel outil

Les petites annonces de nos aïeuls, déjà mal en point, ont pris en trois semaines un sacré coup de vieux. Facebook a lancé un nouveau type de page sur sa plate-forme, les « Spotted pages» (qui signifie en substance « repéré », « identifié », en anglais).

Ces pages sont classées par établissements (lycées et universités, surtout) et présentent une fonctionnalité révolutionnaire : la possibilité de déclarer sa flamme, sur le mur de la page, à un anonyme que l’on a rencontré, sans oser se manifester.

Moyennant validation par l’administrateur et modérateur de la page, bien entendu.

Petit phénomène deviendra grand

A titre d’exemples, des pages d’établissements situés à Paris, Lyon, Bordeaux ou encore Toulouse atteignent déjà 1 000 membres. La Spotted page de l’université de Nanterre compterait même 2 800 fans tandis que la fac parisienne de droit, Assas, dépasserait les 3 000.

Epiphénomène ou nouvelle fonctionnalité-star du réseau social en légère baisse de vitesse ? L’avenir nous le dira mais ce qui est sûr c’est que les «Spotted» font couler de l’encre sur les walls, charriant leur lot de frémissements romantiques adolescents touchants mais aussi d’excès libidineux en tout genre.

Dérapages

Au point parfois que certains responsables du «Spotted», à l’image de celui de Nanterre, jettent quasiment l’éponge devant l’incapacité des internautes à faire le tri dans leurs propos.
Dixit : «Pour la n-ième fois, arrêtez de m’envoyer des messages injurieux, diffamatoires, limite pornographiques. Ce n’est pas le concept et je ne les publierai pas».

Source : Le Figaro

T.C.

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