Dans une interview pour Public, Ricardo et Nehuda se sont exprimés pour la première fois sur les violences dont ils ont été accusés sur leur bébé
Ricardo et Nehuda sortent peu à peu la tête de l’eau. Pourtant, cela n’était pas gagné il y a quelques jours. En effet, le couple a été entendu par la police pour des violences faites à leur bébé. Mais personne ne connaissait la vérité sur cette histoire. Pour la première fois, Ricardo et Nehuda ont donné leur version des faits dans une interview pour Public.
Ricardo et Nehuda donnent leur version
Lorsque Ricardo et Nehuda ont été accusés de violences envers leur enfant, les internautes, et même certains médias, n’ont pas cherché à connaître la version du couple. Pour la majorité, ils étaient coupables et méritaient d’aller en prison. Désormais « innocents », le couple a pu s’exprimer pour donner leur version sur cette histoire. Nehuda a d’abord indiqué : « je tenais Laïa dans mes bras quand j’ai demandé à Ricardo mon téléphone. Il me l’a lancé et le téléphone a atterri sur le visage de notre fille. On n’était pas du tout en train de se disputer, c’était un geste anodin et pas réfléchi, c’était sans faire exprès. »
Avant d’ajouter : « Elle s’est mise à pleurer, j’ai senti que c’était grave, j’ai hurlé de peur. Rica l’a prise dans ses bras pour essayer de la calmer. Tout le côté droit s’est mis à gonfler, c’est vraiment impressionnant. J’ai paniqué ». Puis Ricardo a ensuite indiqué : « ils nous ont transférés vers le Samu. Comme elle avait perdu connaissance, ils nous ont conseillé de l’emmener à l’hôpital le plus proche. »
Ricardo et Nehuda : leur interpellation
Mais le plus dur dans cette histoire, reste le moment où la police les a embarqués. Nehuda a expliqué : « on était déjà au courant que les services sociaux voulaient nous parler, c’est la procédure normale. Quand la police est venue, on nous a prévenu qu’on ne reverrait pas notre fille pendant 48 heures. Le stress. On n’était pas préparé à être embarqués. »
Et Ricardo a conclu : « On a été séparé, chacun dans une cellule. C’est la procédure, c’est pour éviter qu’on accorde nos versions. Je me sens pire que coupable. C’est moi qui ait commis cet acte, accidentel, certes, mais c’est moi. Ma priorité c’est que Laïa s’en sorte sans séquelles. »
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