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Pierre Ménès balance, « j’attendais la mort tranquillement » !

Pierre Ménès balance, « j’attendais la mort tranquillement » !

Invité dans l’émission C à Vous d’Anne-Sophie Lapix, Pierre Ménès est revenu sur l’enfer qu’il a vécu ses derniers mois lorsqu’il a failli mourir

Il y a plusieurs mois, Pierre Ménès a été atteint de la maladie de Nash. Pour survivre, il a du subir une double greffe du foie et du rein. Aujourd’hui il se sent mieux mais garde toujours des séquelles de ses longs mois passés à l’hôpital. Invité dans l’émission C à Vous d’Anne-Sophie Lapix, il est revenu sur son calvaire.

Pierre Ménès et les effets secondaires

Pierre Ménès a évoqué, très ému, la personne qui lui a permis de survivre : « Cette personne [dont il a reçu les organes, NDLR], elle est morte… Si je n’avais pas reçu ces greffons, une semaine après, je serais mort aussi. »

Mais même s’il a survécu, le chroniqueur du Canal Football Club garde des séquelles : « J’ai fait le grand chelem de tous les effets secondaires : l’encéphalopathie, l’ascite, le cancer à la fin… C’était un petit cancer, d’un centimètre et demi. Il paraît qu’il faut commencer à s’alarmer à partir de cinq centimètres. »

Pierre Ménès et sa vie à l’hôpital

Il ne pouvait plus aller aux toilettes, il ne pouvait plus marcher ou encore dormir. Voici ce qu’a vécu Pierre Ménès lorsqu’il a été hospitalisé : « T’es un légume, t’es plus rien, tu n’arrives plus à marcher, tu dors plus, tu vomis tous les matins, tu ne peux plus même plus aller aux toilettes. Je n’ai pas pissé du mois de juillet au mois de décembre, explique-t-il. A la fin, on me ponctionnait dix litres d’ascite tous les quatre jours. Ce n’est pas souhaité même à son pire ennemi. »

Il a ensuite confié qu’avant de recevoir la bonne nouvelle qu’il allait être greffé, il attendait donc « la mort tranquillement ». Aujourd’hui, il doit encore prendre bon nombre de médicaments pour ne pas rechuter : « Je prends encore 19 médicaments par jour et je vais continuer d’aller chez le kiné parce mon pied droit ne se soulève pas bien à cause d’un nerf qui s’est bloqué pendant l’opération. Ça devrait prendre trois ou quatre mois pour revenir. L’objectif, c’est de rejouer au tennis en juillet. »

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