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Université: un événement étudiant tourne mal dans une bataille d’oreillers géante

bataille d'étudiant à l'université

Chaque année, l'université de West Point célèbre la fin des stages d'été par une gigantesque bataille de polochons. Mais cette année, l'événement a failli tourner au drame et près de 30 cadets ont été blessés.

C’est une tradition à l’école militaire de West Point, la plus prestigieuse académie militaire des Etats-Unis. La bataille d’oreillers qui marque la fin du premier été d’entrainement a failli tourner au drame quand trente des étudiants de l’université ont été blessés, selon le New York Times. Cette bataille qui avait lieu le 20 août, été pourtant une cérémonie étudiante tout ce qu’il y a de plus classique sur le campus, mais selon le média américain, certains étudiants mal-intentionnés ont décidé de fourrer leurs taies d’oreiller avec les casques militaires qui sont normalement là pour se protéger durant la bataille afin éviter tout problèmes. Il s’avère qu’en fait, ces protections sont devenues de vraies armes.

Un événement à l’université déjà controversé en 2012

Déjà en 2012, une vidéo postée sur le site internet de Google, YouTube, montrait plusieurs centaines d’étudiants se frappant à grands coups d’oreillers au sein du campus de l’université. Sur Twitter, des photos de cadets ensanglantés avaient été postées. Cette année là, la faute est venue seulement d’un des étudiants qui avait alors placé dans sa taie d’oreiller un petit objets métallique, une boîte en métal. Une catastrophe qui avait entraîné l’annulation de cet événement en 2013. Mais en 2014, la direction avait décidé de la remettre en place.

Une enquête va être menée à l’école

Cette année, l’infirmerie de l’école a recensé près de 24 commotions cérébrales, plusieurs épaules démises et une jambe cassée. Bien évidemment, ces photos ont elle aussi tournées sur Twitter et les autres réseaux sociaux. L’école, par l’intermédiaire de son porte-parole, le colonel Kasker, a déclaré que « nous allons mené une enquête appropriée pour définir les causes des blessures et trouver les coupables ». Le colonel a d’ailleurs exprimé sa déception face à cet incident qui est contraire à l’esprit, visant d’habitude à construire un vent de camaraderie entre les cadets.

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