Un enfant victime de maltraitance a été puni par sa mère. Avec la complicité de son compagnon, elle l'a piétiné à mort parce qu'il refusait de manger
A Singapour, une mère de famille a été condamnée mardi dernier à une peine de prison pour avoir tué Mohamed Daniel Mohamad Nasser, son fils de deux ans, avec la complicité de son petit ami. Le juge en charge de l’affaire de maltraitance a qualifié ce geste de « brutalité absurde. »
Victime de maltraitance, il avait 41 blessures sur le corps
Les faits remontent à l’année dernière. Pendant 5 semaines, les deux tyrans ont puni le garçon de 2 ans en le frappant à plusieurs reprises. Le 22 novembre dernier, ils étaient allés jusqu’à le piétiner sur la poitrine parce qu’il refusait de prendre son petit déjeuner. Le lendemain, l’enfant avait été retrouvé mort dans son lit à peine un mois avant son troisième anniversaire.
Une autopsie a été réalisé et a révélé pas moins de 41 blessures sur le corps Mohamed Daniel Mohamad Nasser. Pour expliquer toutes ces séquelles, la mère a prétendu que son fils s’était fait mal en tombant. Le couple a été accusé de blessures graves et d’abus physiques sur l’enfant.
10 et 11 ans de prison, et 12 coups de bâton
C’est le juge Bala Reddy qui était en charge de l’affaire. Cette dernière a évoqué la violence « impitoyable et continuelle » et l’absence de remords dont a fait preuve le couple. Puis, elle a rendu son verdict. Zaidah, la mère âgée de 41 ans, a écopé de 11 ans de prison tandis que son petit ami Zaini Jamari, a pris 10 ans de prison et 12 coups de bâton.
« Pendant plus d’un mois, vous avez torturé, continuellement et de manière impitoyable, votre enfant de deux ans, qui était incapable de se défendre, » a déclaré le juge.
Cette sombre affaire de maltraitance avait provoqué une vague d’indignation chez les habitants de Singapour, où les cas d’abus sur enfants sont forte en augmentation. Mais malheureusement, ces brutalités sont de plus en plus courante dans le pays. Au total, l’année dernière, plus de 550 cas d’abus graves sur des enfants ont déjà fait l’objet d’enquêtes du ministère des Affaires sociales. Cela équivaut à une augmentation d’à peu près 40% par rapport aux trois années précédentes.