Buzz
Partager sur

Insolite: elle poursuit en justice son fils mort qui avait tué une fillette de 3 ans !

Insolite elle poursuit en justice son fils mort qui avait tué une fillette de 3 ans !

Une mère de famille poursuit son fils mort en justice. Ce dernier est décédé dans un accident de voiture qui a causé la mort d'une fillette de 3 ans

En Australie, une mère de famille a décidé de poursuivre son fils en justice parce que ce dernier a tué une fillette de 3 ans dans un accident de voiture. Cette dernière réclame des dommages. Le hic, c’est que son enfant est décédé en 2010. L’australienne âgée de 50 ans souffre de graves problèmes psychiatriques depuis la mort de son fils.

Son fils meurt dans un accident de voiture

En juin 2010, Mahmoud Homisi, 26 ans, roulait à 90 km/heure sur sur Melville Road, une route limitée à 60 km/heure, située à Melbourne. C’est alors que sa Ford Sedan a été déportée, entraînant une collision. Le jeune homme est mort sur le coup. Ce tragique accident a également fait une deuxième victime: une fillette âgée de trois ans. L’enfant était passagère de la voiture qui arrivait en face. Sa mère a été grièvement blessée à l’abdomen.

Ce drame a énormément affecté Imam Homsi, la mère du chauffard. Cette dernière n’était pas présente sur les lieux au moment de l’accident. Elle a appris la mort de son fils par téléphone. Suite à l’accident, elle a eu d’importants troubles psychiatriques. Cela fait 10 ans qu’elle ne peut pas travailler.

Estimant que son fils mort est la cause de ses problèmes de santé, elle décide de le poursuivre en justice afin d’obtenir des dommages et intérêts.

Elle poursuit son fils mort

La Commission des transports de l’État de Victoria, a finalement accepté sa requête en 2012. Elle a reconnu que Imam Homsi souffrait bien de troubles psychiatriques sévères. Mais l’année suivante, le gouvernement de l’État a modifié la loi sur les transports. Désormais, seules les personnes impliquées ou témoins d’un accident peuvent être dédommagées.

Depuis peu, la justice a rendu son verdict: « Iman n’était pas présente sur la scène de l’accident. Elle n’a pas été témoin de la mort de son fils. Elle n’a pas été immédiatement victime. Il n’a pas été non plus établi que sa relation préexistante avec son fils pourrait lui conférer le statut de victime secondaire. » De ce fait, aucun dommages et intérêts ne peut être réclamé par la mère de 50 ans.

Source: Ouest France
Crédit photo: Philippe Sola

Afficher +