Il est allé jusqu'à se plaindre à une radio locale, leur expliquant qu'il ressemblait à "James Brown en cavale" sur cet avis de recherche !
Donald «Chip» Pugh est un fugitif un peu vaniteux ! Recherché par la police de Lima pour des affaires de vandalisme et incendie volontaire d’après Sky News, il a vu sa photo défiler pour signaler son avis de recherche. C’est vrai qu’il est rare que ces photos soient flatteuses. Mais pour l’homme recherché, pas question de laisser passer ça !
Le fugitif narcissique, révolté par son avis de recherche
Il faut croire que cet avis de recherche c’était pour lui un peu son heure de gloire. Donald, le fugitif de 45 ans aurait voulu une photo un peu plus rock n’ roll pour le représenter.
Sur celle diffusée, il a l’air un peu bouffi, fatigué, ses gros yeux rouges fixent l’objectif.
Pour Donald, ça ne passait pas. Il envoie à la police: «Voici une meilleure photo, l’autre est épouvantable !», suivi d’une selfie de lui avec des lunettes de soleil, l’air sérieux au volant de sa voiture.
Il continue de les provoquer, énervé par cette photo d’avis de recherche qui n’est pas à son avantage en s’en plaignant… Dans une radio locale! Il s’est longuement plaint de cette image, expliquant que ce n’est pas une bonne photo de lui et qu’il ressemble a des gens qui ne lui plaisent pas. «Ils ont publié une photo qui me faisait ressembler à Thundercat !!» s’est-il exclamé. «…ou à James Brown en fuite. C’est pas possible !» a t-il terminé, outré à The Eagle Radio de Dayton, toujours selon Sky News.
Après la mascarade de l’avis de recherche, la réaction de la police
La police de Lima a bien vu tous ces messages. On ne sait pas si ils ont accepté de changer la photo de l’avis de recherche, mais il n’ont pas trop apprécié qu’il fasse toute cette mascarade alors qu’il est en cavale. Ils ont cordialement rappelé à l’homme qu’il était toujours en état de recherche, alors ça serait bien d’arrêter de faire son cinéma et de se rendre !
«Nous remercions Donald pour son aide, mais nous apprécierons maintenant qu’il vienne nous parler au commissariat… »