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Russie : un nationaliste ordonne de violer une journaliste enceinte

Russie : Un nationaliste ordonne de violer une journaliste enceinte

Les tensions de plus en plus intense en Russie n'arrangent en rien la liberté de la presse et la position de la femme.

On se demande où va le monde. Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine depuis plusieurs semaines ne fait que s’enliser, entrainant avec lui de grandes dérives. Liberté de la presse bafouée, du moins publiquement cette fois, et position de la femme redescendue à plus bas que terre.

C’est le Daily Mail qui rapporte cette information. Lors d’une conférence de presse en Russie, une journaliste russe, Stella Dubovitskaya, enceinte de six mois a simplement fait son travail en posant une question au nationaliste russe Vladimir Zhirinovsky. Le sujet portant sur les sanctions envers l’Ukraine n’a pas dû plaire à l’homme politique, qui a simplement proférer de lourdes menaces à la jeune femme.

Il demande à ses assistants de la violer

Le fondateur du parti libéral démocrate d’extrême droite s’est emporté et à hurlé à ses assistants Quand je vous le dis, vous courez vers elle et vous la violez violemment. avant de reprendre Allez-y, embrassez-la. Attrapez-la. Des paroles qui ont choqué les journalistes présents, surtout lorsqu’un des assistants a commencé à la toucher. Deux journalistes se sont alors opposées, agaçant encore plus l’homme politique. Ce n’est pas un endroit pour vous si vous êtes enceinte. Nous avons besoin de personnes en bonne santé. Les femmes enceintes ne devraient pas aller travailler. Restez à la maison et occupez-vous de vos enfants, c’est compris ?

Cette scène surréaliste s’est achevée sur des paroles farfelues, Vladimir Zhirinovsky a ordonné aux trois journalistes présentes de décamper.Sortez d’ici, bande de maudites lesbiennes! La future maman a dû être admise à l’hôpital, en état de choc.
Vladimir Zhirinovsky est poursuivi par l’agence de presse Russia Today pour son comportement. L’affaire est aujourd’hui entre les mains de la commission d’éthique du parlement russe.

©DR

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