L'égo des hommes se voit jusque dans leurs constructions. Les nouvelles technologies aidant, l'Arabie Saoudite sera bientôt détentrice de la plus haute tour au monde, la Kingdom Tower.
Il s’agit du chantier le plus impressionnant de notre ère. Pour le trouver, il ne faut pas aller chercher très loin, direction l’un des pays les plus riches au monde, l’Arabie-Saoudite. C’est le 27 avril que la construction de la Kingdom Tower débutera, livraison prévue dans quatre ans, avec une tour d’un kilomètre de haut, oui un kilomètre !
C’est à un architecte américain (Adrian Smith, architecte de la tour de Dubaï) que l’on doit la conception de ce monstre mais pour ce qui est du financement, c’est à la famille de Ben Laden qu’il en revient la tâche. Pourquoi ? Tout simplement car c’est un des groupes de BTP les plus puissants du pays, rien que ça ! Pour vous faire une petite idée de la taille de ce champignon géant, l’Empire State Bulding culmine à « seulement » 381 mètres. On ne parle même pas des 324 mètres de la Tour Eiffel, un moucheron à côté. Pour l’instant le record et retenu par Dubaï et sa somptueuse tour de 828 mètres.
L’Arabie-Saoudite tape très for avec la Kingdom Towert
Tout beau, tout haut…mais tout cher ! 890 millions d’euros pour ce gros bébé. Pour l’instant la Kingdom Tower sera la plus grande tour du monde, pour seulement deux ans… Shangai talonne la podium et un champignon de 1200 mètres devrait sortir de terre d’ici 2020.
On l’a bien compris, aujourd’hui la course est à celui qui possèdera la plus grande tour, synonyme de puissance et de richesse. Mieux vaut ne pas avoir le vertige quand on travaille en haut de ces tours, ni d’avoir le mal de mer d’ailleurs.
Sur le site About.com, l’architecte explique que sur la tour de Dubai, le vent secoue le bâtiment avec une amplitude qui peut toucher les 4 mètres ! Assez pour que le corps humain le ressente. On ne parle pas des dizaines et dizaines d’ascenseurs qu’il faut pour grimper jusqu’en haut, une soixantaine est prévue pour cette tour. Nous ne sommes plus très loin de toucher les étoiles…ou la pollution.
©DR