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Ligue des Champions : le PSG régale l'Europe grâce à Lucas et Lavezzi

Le PSG qui se déplaçait mardi à Valence s’est imposé (1-2) lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. Le but de Rami (90e) et l’expulsion sévère d’Ibrahimovic permettent toutefois au club Che de garder espoir

Exploit du Paris SG. Les Parisiens se sont imposés mardi à Valence (1-2). Aucune équipe française avant eux n’avait réussi à s’imposer en coupe d’Europe dans l’antre valencienne de Mestalla. Grosse prestation de Paris même si le but de Rami (90e) et l’expulsion sévère d’Ibrahimovic à la suite viennent entâcher le match.

Sérieux, rigoureux, compacte et solide derrière et à la récupération à l’image d’un Pastore impliqué, le PSG a également impressionné devant. Javier Pastore très bon dans ses enchaînements, buteur aussi, c’est surtout le duo Lavezzi-Lucas qui a étalé son mélange de puissance, finesse et technique aux yeux de tous.

Lucas, la pépite auriverde

Le Brésilien, nouveau pensionnaire des Rouge-et-Bleu depuis cet hiver, découvrait la Ligue des Champions. Il avait dit qu’il allait faire tout pour aider Paris en Coupe d’Europe. Il a tenu parole. Replacement défensif appliqué, récupération du ballon dans les pieds, remontées de balle, dribble ravageurs, percutant à souhait, Lucas a été dans tous les bons coups.

Dès la 9e minute, il allume la première mèche en trouvant le poteau de Guaita avant de solliciter à nouveau le gardien ché sur un tir croisé (27e) peu de temps après s’être essayé à la reprise (26e). Un travail de sape qui sera récompensé par une passe décisive pour Pastore juste avant la pause venant ponctuer une action individuelle à coups de dribble dont le pauvre Guardado doit garder encore le souvenir (43e).

Le pitbull argentin

Jérémy Ménez était attendu pour évoluer aux côtés d’Ibrahimovic. C’est Ezequiel Lavezzi finalement qui débute le match. Un choix payant. L’Argentin était dans tous les bons coups hier soir. Véritable pitbull, il a harcelé la défense adverse par ses appels incessants.

Un travail récompensé par un but (10e). Une minute après la lourde frappe du Brésilien sur le poteau de Guaita, l’ancienne idole de Naples combinait parfaitement avec Pastore, crochetait Ricardo Costa puis plaçait un boulet de canon qui ne laissait aucune chance au gardien. Omniprésent, El Pocho aurait pu tuer tout suspens mais il a manqué deux balles de break (38e et 63e).

Guillaume Dispagne

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