Dans votre piscine municipale, il y a de l'urine... C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude qui indique la présence à hauteur de 30 à 75 litres.
Boire la tasse n’a plus la même signification après ça… En effet, il y a entre 30 et 75 litres d’urine dans les piscines publiques. Malgré tout, pas de panique. Cette quantité ne représente en moyenne que 0,01% de l’eau qui se trouve dans la piscine. Mais en matière d’hygiène, cela reste néanmoins un problème grave. C’est en tout cas la conclusion d’une étude publiée il y a peu dans le magasine Environmental Science and Technology Letters.
De l’urine dans la piscine de votre commune
Cette étude a été réalisée de manière exclusivement scientifique. En effet, les auteurs de l’étude ont analysé l’eau des bassins de deux piscines publiques situées au Canada. Leur objectif était de retrouver le taux de l’acésulfame potassium (ACE) dans l’eau. L’ACE est un éducolorant que l’organisme n’arrive pas à assimiler. Il est donc présent dans l’urine car il fait parti des déjections connues du corps humain.
Afin de déterminer le taux d’ACE dans l’eau, les données ont ensuite été comparées à celle de l’eau du robinet. Cet éducolorant est aussi présent dans l’eau courante mais à un degré beaucoup plus moindre. En effet, on note une présence dix fois moins importante dans un robinet que dans la piscine municipale de votre commune. Autrement dit, la quantité d’urine dans l’eau des bassins municipaux reste inquiétant.
Les jaccuzis plus dangereux que la piscine…
L’étude a même été plus loin. En effet, les chercheurs canadiens ont été plus loin dans la recherche. Ces derniers se sont aussi penchés sur le cas des jacuzzis. Cette fois-ci, c’est pire… En effet le taux d’ACE repéré dans les jacuzzis est 521 fois plus important que dans l’eau des robinets… Une chose encore plus inquiétante d’autant que l’eau de ce type de bassins comporte des produits chimiques comme le chlore. Le mélange des deux peut même se révéler nocif…
En effet, le mélange de ces deux molécules pourrait avoir un impact sur les poumons, le coeur ou même le système nerveux. Cela augmenterait donc le risque d’asthme et de cancer de la vessie chez l’être humain… Pas si relaxant que ça visiblement !