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Semi-marathon de Paris: MCE s’est mouillée pour le courir (témoignages)

MCE était au semi-marathon de Paris et vous raconte son expérience cdce cette course magnifique... Mais épuisante et très humide !

Se mouiller pour courir les 21,097 km du Fitbit Semi-Marathon de Paris… L’expression n’est pas utiliser à demi-mot. En effet, si un qualificatif pourrait servir à catégoriser les conditions de cette course, c’est bien « humide ». Malgré le temps catastrophique qui s’est abattu sur la capitale, nous étions 38 800 coureurs. Et parmi eux, un journaliste de MCE aussi motivé que frigorifié. Mais dans le SAS de départ, on se réchauffe à l’idée de démarrer les premières foulées. Une fois lancé, il est plus facile de se réchauffer.

Bien loin des vainqueurs et des dossards préférentiels, c’est sous une pluie battante que le départ est donné. C’est parti ! Premier kilomètre en descente douce pour arriver au dos du zoo de Vincennes. Pour le moment tout va bien. Et l’ambiance réchauffe un peu les muscles froids. Arrivé dans Paris par Bercy, il n’y a pas grand chose à dire sur le début de course. Si ce n’est le public motivé venu encourager les coureurs. Les Chrétiens d’Orient qui étaient vraisemblablement près de 3 000 à courir ont enflammé le bord des routes.

Une visite inédite au coeur de Paris… et au pas de course

Mais une fois le Pont de Bercy franchit, les affaires commencent. On est au cinquième kilomètre et le premier ravitaillement est sur la gauche. Mais du coup, premier bouchon et surtout… première montée. Juste avant le passage de la Gare d’Austerlitz, la route monte et ça tire sur les mollets. C’est le début alors ça passe assez facilement, surtout que derrière, ça descend.

parcours-du-semi-marathon-de-paris

Mais là, ce sont les yeux qui en profitent. En effet, même sous la pluie, il est agréable de profiter du paysage. Institut du Monde Arabe, Notre-Dame de Paris, La Seine sous la pluie, la Place de la Bastille, la place du Châtelet… Il se passe près de 4 kilomètres à faire autant de tourisme que de la course. Les supporters et les fanfares sont tout aussi motivés que les coureurs. Mais une chose va nous faire redescendre sur Terre.

C’est quasiment la mi-course et nous faisons face à l’Hôtel de Ville. Mais là, c’est avec le vent dans le visage que la deuxième partie de course s’engage. Descente sur les bords de Seine, la fatigue commence à se sentir petit à petit et le second ravitaillement a fait du bien. Une fois sur les quais, les passages dans les tunnels font du bien on se sent au sec… Mais pas longtemps. Pas grave, il faut continuer, surtout qu’au second passage à Bercy, on voit certains coureurs entamer leur quatrième kilomètre. On se dit qu’on est très bien à notre place.

Une moitié de semi-marathon avant le vent dans la face

Puis en regardant rapidement le temps de course, on se chope une petite déprime en constatant que les leaders sont déjà arrivés. Les chanceux ! Mais bon, il ne reste que le tiers de la course, ce n’est pas maintenant qu’il faut lâcher. Du coup, après une dernière petite côte au 14ème km, on est de retour dans le bois de Vincennes. Il ne reste que 6 kilomètres… Mais ce sont les plus longs de la course. Le froid, la fatigue, la pluie, le vent… Les éléments se déchaînent contre les coureurs mais une chose est sûre. A ce moment là de la course, le mental est au top.

Une seule pensée… l’arrivée

Une seule pensée, l’arrivée, la médaille… et le café chaud. Ok ce n’est pas le mieux pour récupérer après un effort. Mais avec le froid on s’en fout. Du coup on s’arrache. D’ailleurs merci aux organisateurs. En effet, les trois derniers kilomètres en faux plat descendant ont été les bienvenus. Du coup, c’est fait, les 21,097km ont été bouclé et l’arrivée est aussi ambiancée que la course.

Pour conclure, c’est une course magnifique. Même si le temps n’était pas rendez-vous, conclure un semi-marathon dans la plus belle ville du monde, c’est une victoire en soit ! Pour info, le vainqueur est le Kényan Gachaga Morris en 01h00min38.

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