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Santé: une étude révèle deux nouvelles formes de cancer provoquées par les téléphones portables

Santé: une étude révèle deux nouvelles formes de cancer provoquées par les téléphones portables

Si deux nouvelles formes de cancer sont apparues après des contacts de rats avec des ondes, il ne faudra pas longtemps avant de savoir si l'utilisation des téléphones pourrait causer les mêmes risques chez l'homme.

Si tout le monde s’attarde à connaître les différents produits cancérigènes, il se pourrait qu’un de nos objets du quotidien soit un véritable outil de cancérisation. En effet, les téléphones portables pourraient augmenter fortement les risques de développer une forme de cancer rare… En effet, une étude menée par le National Toxicology Program (NTP) des Etats-Unis explique qu’un lien entre l’exposition des ondes de radiofréquences de 900 MHz et l’émergence des cancers schwannome cardiaque et gliome cérébral pourrait être créé. Cela serait lié aux ondes 900 MHz qui se retrouve dans le réseau de communication des téléphones portables.

Un cancer qui ne se développe que sur les mâles

L’étude a été menée durant une période de deux ans et demi sur un groupe de 90 rats. Ces derniers ont été exposés à de fortes radiofréquences à variations différentes. Les niveaux d’exposition sont nettement plus élevés que pour l’homme et les rats ont été soumis à près de 18 heures d’ondes par jour à un rythme de 10 minutes/10 minutes. Une utilisation quasi impossible pour l’être humain, mais seulement sur une durée de deux ans et demi. Et ce qu’il en ressort, c’est que cette exposition augmente légèrement le risque de cancer, et notamment les deux cas énoncés. Mais une surprenante révélationa frappé les scientifiques, seuls les mâles étaient touchés.

Encore plus nocif chez les enfants ?

Malgré tout, le laboratoire ne se veut pas alarmiste et explique que des expériences supplémentaires devront être effectuées pour déterminer un lien entre l’utilisation du portable et l’apparition de cancer. Les ondes des téléphones sont fréquemment pointées du doigt par les spécialistes pour leur nocivité. Des chercheurs tentent d’ailleurs de prouver que ces ondes sont d’autant plus inquiétantes pour des enfants en bas âge, une anomalie qui pourrait leur d’endommager leur tissu cérébral.

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