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HART: l’IA qui pourrait prédire les crimes développée en Grande Bretagne

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Serait-ce les débuts de la science fiction comme Minority Report ou encore Gattaca ? HART, une IA prévoyant les crimes, verra bientôt le jour

Les IA actuellement développées dans le monde ont de nombreuses capacités. Quand certaines servent à mettre les capacités des hommes au défi dans des parties de poker aux Etats-Unis, d’autres pourraient nous permettre de mieux comprendre la langue des animaux en Suède. En ce qui concerne le Royaume-Uni, c’est les forces de police et la justice qui pourraient bénéficier d’une intelligence artificielle.

HART: en route vers Minority Report ?

C’est la très prestigieuse université de Cambridge qui a lancé le projet de l’IA prénommée HART (Harm Assesment Risk Tool : Outil d’évaluation de risque). Cette dernière pourra ainsi évaluer les possibilités de récidive chez un individu suspecté ou poursuivi par la justice. 34 facteurs au total sont pris en compte. Comme le genre, l’âge ou encore le Q.I., mais absolument pas la « race ». Et pour cause. L’utilisation d’un tel facteur aurait probablement provoqué un tollé.

La police a rassemblé 5 ans de données d’arrestation pour les fournir à HART et enrichir ses algorithmes. En à peine 11 secondes, HART peut ainsi déterminer à laquelle des trois catégories (faible, moyen ou haut risque) la personne concernée appartient.

IA: un problème de libre arbitre ?

La mise en place d’une telle IA pourrait représenter une réelle avancée pour combattre le taux de délit et de criminalité. Pourtant, cela pose le problème de la chance donnée au libre arbitre et à la volonté d’une personne. Ce n’est pas sans rapport avec des fictions telles que Gattaca où la société ne juge plus les individus selon leur bon vouloir.

Dans tous les cas, il n’y a pas à s’affoler. Puisque la police britannique est claire. HART sera un outil d’aide qui ne déterminera pas à lui tout seul les décisions prises pour un suspect. En d’autres termes, il servira de simple « assistant ». Dès lors, l’IA HART devrait pouvoir être utilisé par les policiers anglais « d’ici deux à trois mois ».

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