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Lycées: les chefs d’établissement se mobilisent pour autoriser la cigarette

Lycées: les chefs d'établissement se mobilisent pour autoriser la cigarette

Les lycées demandent l'autorisation de laisser les lycéens fumer dans l'enceinte des établissements. L'objectif est de sécuriser les lycées en empêchant les jeunes d'aller sur le trottoir à l'entrée.

Le principal syndicat des chefs d’établissement scolaires, le Syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN) a fait une demande étonnante dans le cadre de la protection contre le terrorisme dans les lycées. Celle-ci est simple, elle demande au gouvernement d’autoriser la cigarette à l’intérieur des établissements scolaires afin de prévenir les risques d’attentats dans les lycées. S’il paraît difficile de voir le rapprochement, c’est tout simplement que les attroupements de jeunes fumeurs devant les lycées inquiètent les chefs d’établissements, étant laissé dehors sans moyen de surveillance efficace.

Une manière de mieux sécuriser les lycées

Michel Richard, secrétaire général adjoint du SNPDEN, déclare sur LeMonde.fr que « nous devons prendre toutes les dispositions possibles pour assurer la sécurité de nos élèves ». Une décision qui n’a cependant pas attendu l’aval du gouvernement pour être mise en place par certains chefs d’établissements qui depuis les attentats de Paris autorisent déjà la cigarette dans les lycées. « Pas dans la cour en tant que telle, mais dans un lieu ouvert et bien défini », précise Michel Richard. Pourtant, les lycées sont considérés comme des lieux publics et donc la cigarette y est interdite. Malgré tout, les alertes à la bombe dans les lycées parisiens et les tueries de Moahmmed Merah devant une école juive ont inquiété fortement les principaux chefs d’établissement.

Une requête refusée par la Direction générale de la santé

La SNPDEN a donc demandé une autorisation légale pour mettre en place ce procédé et lever l’interdiction de fumer à l’intérieur des lycées. Malgré tout, cette requête a été rejetée par la Direction générale de la santé qui considère que ce changement lié à « l’état d’urgence ne modifie en rien les textes sur l’interdiction de fumer ». Mais non content, les lycées ont décidé de s’en remettre à l’avis du Premier ministre Manuel Valls.

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